Too good to go innove pour la restauration rapide
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Créée en 2016, Too good to go est une application qui a pour objectif de réduire voire d’éliminer tout gaspillage alimentaire. Aujourd’hui, l’application continue sa croissance avec de nouvelles fonctionnalités.
Créé il y a huit ans, Too good to go s’est lancé le challenge de lutter contre le gaspillage alimentaire. L’application permet aux professionnels de proposer leurs invendus aux particuliers à 70% du prix de vente. Pour continuer sa croissance, la plateforme teste de nouvelles fonctionnalités. L’application de foodtech s’attaque à la restauration rapide. « La plupart du temps, les invendus proposés sont des plats froids ou secs. Maintenant, on essaye d’intégrer un nouveau segment de produits dans notre sélection », indique Méleyne Rabot, directrice générale France. Par ailleurs, le secteur de la restauration rapide jette 180 tonnes de déchets par an en France.
Leur nouvelle idée ? Les « Ventes flash ». Pour le moment, ce projet est au stade de pilote, en partenariat avec Prêt à Manger. Les « Ventes flash » concerneront la mise en vente de plats chauds sur la plateforme. En revanche, la plage de réservation et de collecte des invendus sera courte et rapide. En effet, elle durera entre 15 et 30 minutes. Après plusieurs mois de test dans quatre points de vente, Prêt à Manger se réjouit des résultats de cet outil. « En un mois, Ventes Flash nous a permis de proposer presque deux fois plus de produits chauds invendus (…). Ce sont ainsi plus de 50 paniers qui ont été sauvés », a témoigné Stéphane Klein, PDG Europe de l’enseigne. Too good to go est en discussion avec d’autres établissements de restauration rapide afin de développer ce dispositif.
Le gaspillage alimentaire, un problème mondial
À travers son initiative, l’application souhaite combattre le gaspillage alimentaire. Selon leurs derniers chiffres, 40% de la nourriture produite est jetée, soit 1 200 millards de dollars par an. Le gaspillage alimentaire, en plus d’être une perte d’argent, pollue énormément. Il est à l’origine de 10% des gazs à effet de serre mondiaux. De plus, ce qui est encourageant est que la législation française s’engage dans la même direction que Too good to go. « La loi Garot en 2015, ou loi anti-gaspillage [obligations de revalorisation ou non-destruction des invendus et de don alimentaire, NDLR] nous a donné un élan. Too good to go avait une autoroute devant soi pour fonctionner », a indiqué la co-fondatrice Lucie Basch.
Le concept continue de plaire : en huit ans, c’est 280 millions de paniers sauvés soit quatre par seconde avec 85 millions d’utilisateurs dans le monde. « Le marché français est un des plus avancé sur la question du gaspillage. C’est un terreau fertile », a précisé la directrice générale. Au niveau national, la plateforme compte 15 millions d’utilisateurs, soit un français sur quatre.
