Le melon de Cavaillon désormais reconnu en IGP
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La dénomination melon de Cavaillon a été officiellement reconnue en tant qu’Indication géographique protégée (IGP) le 12 février 2025.
La dénomination melon de Cavaillon a été officiellement reconnue en tant qu’Indication géographique protégée (IGP) le 12 février 2025. Et ce, grâce à la publication du règlement d’exécution au Journal officiel de l’Union européenne, comme l’indique l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao). Une annonce qui intervient huit ans après le début des démarches.
Ce sont 45 producteurs et 10 metteurs en marché qui sont concernés, répartis à travers quatre départements du sud-est de la France : les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse. Au total, 810 hectares sont cultivés et 3.150 tonnes de melon sont commercialisées chaque année.
La culture du melon en Provence depuis 1495
De plus, la culture du melon de Cavaillon possède une longue histoire. Elle remonte en effet à 1495. Progressivement, « son nom s’est imposé grâce au marché de Cavaillon et à l’essor du chemin de fer au XIXe siècle », raconte l’Inao.
Par ailleurs, le melon de Cavaillon se caractérise par « sa chair orangée de couleur soutenue et sa teneur en sucre élevée », poursuit l’institut. La plante faisant partie de la famille des cucurbitacées bénéficie d’un ensoleillement élevé (plus de 2.800 heures par an). Grâce à cette dernière donnée et à une sélection minutieuse des parcelles et variétés, le melon de Cavaillon peut s’enorgueillir de posséder « une maturité et un goût incomparables », comme l’affirme l’Inao.
Enfin, sa culture repose sur un modèle raisonné et des pratiques respectueuses de l’environnement : irrigation au goutte-à-goutte raisonnée, rotation des cultures, utilisation d’engrais verts, limitation et encadrement de l’usage des traitements phytosanitaires et de fertilisation.
