Des transactions de fonds de commerce dynamiques pour les CHR

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Après des années moroses dues à la crise de Covid-19, les transactions de fonds de commerce retrouvent des couleurs, notamment dans le secteur CHR, selon une étude Altares.

Terrasse de restaurant.
Terrasse de restaurant. Crédit : Unsplash.

En France, au cours de l’année 2022, 31.717 transactions de transmission de fonds de commerce ont été enregistrées. À titre de comparaison, seulement 25.320 ont été notifiées en 2020. Après ces années Covid historiquement basses, le marché retrouve donc sa dynamique passée, avec un prix moyen à son plus haut niveau : 215.716€.

Secteur leader de cette dynamique, la restauration concentre près du quart des échanges enregistrés. En 2022, 7.608 établissements ont été cédés, dont 3.118 en restauration rapide et 4.490 en restauration assise. Cette dernière avait connu une baisse d’attractivité en 2021 (-15,8%). Elle retrouve un dynamisme solide en 2022 (+50,6%). Les cessions d’établissements de restauration rapide sont également en forte hausse (+35,3%). Le marché est tout proche de son niveau de 2019 (4.565) en restauration à table, tandis que le nombre de transactions en restauration rapide n’avait jamais franchi la barre des 3.000 reprises au cours des cinq dernières années. Les cafés, dans le rouge en 2021 (-10,3%) retrouvent également des couleurs en 2022 (+46,2%). Dans le secteur de l’hôtellerie, les reprises de fonds de commerce accélèrent également fortement en 2022 (+34,9%). Toutefois, la tendance s’inverse pour la boulangerie-pâtisserie, qui connaît un léger déclin (-6,3%), après avoir connu une année 2021 de forte attractivité (+25,8%).

Des petites et moyennes villes attractives

Selon l’étude Altares, une transaction sur 10 se noue dans une des cinq plus grandes villes françaises. Paris en a ainsi enregistré près de 2.000, Marseille et Lyon plus de 400, Toulouse et Nice plus de 240. En outre, les villes françaises de plus de 100.000 habitants concentrent 21% des échanges. Mais derrière ces grandes communes, l’attractivité des villes moyennes de 20.000 à 100.000 habitants semble se confirmer. Elles captent 27% des rachats soit 4% de plus qu’en 2021. Les petites villes de 5.000 à 20.000 habitants sont également de plus en plus attractives, captant 28% des échanges, soit 3% de plus qu’en 2021. Les communes rurales et villages de moins de 5.000 habitants sont en revanche moins séduisantes que par le passé : 25% en 2022 contre 32% en 2021.

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