Vers une reconnaissance collective

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Pauline de Waele, rédactrice en chef de la Revue des Comptoirs, réagit à l’actualité, notamment à la réélection d’Alain Fontaine en tant que président de l’AFMR.

Pauline de Waele

Point de vue. Quinze ans après sa création, le titre de Maître restaurateur demeure une référence officielle pour la restauration à table. Il s’est tracé un chemin depuis ses débuts puisqu’il compte aujourd’hui près de 3 300 labellisés dont 10 % à Paris et en Île-de-France et 90 % en région.

Loin de stagner, le nombre d’adhérents progresse petit à petit, année après année. Tout l’enjeu réside toutefois dans le fait de le rendre plus visible puisque les seules plaques apposées à l’extérieur de l’établissement n’attirent pas toujours l’œil du client. Et ce n’est pas le seul. Le personnel n’est pas toujours sensibilisé alors que son rôle est crucial dans la communication autour de ce titre. Lors d’un repas au restaurant cette semaine, j’ai demandé s’il détenait ce label, et quel dommage de s’entendre répondre par une salariée, « je ne sais pas, je ne suis que serveuse ». Cette réponse est très révélatrice.

Conscient des défis à relever pour être davantage reconnu, Alain Fontaine, le président fraîchement réélu de l’Association des Maîtres restaurateurs (AFMR), a pour ambition au cours de son nouveau mandat de faire savoir au grand public qu’il y a un pilote dans l’avion, dès lors qu’il franchit le seuil d’un établissement labellisé, et ainsi d’inscrire le titre dans la mémoire collective. C’est aujourd’hui le cas pour le Michelin, pourquoi pas pour Maître restaurateur ? Si un jour le client fait son choix parmi les Maîtres restaurateurs comme il le ferait dans le guide rouge, alors on aura tout gagné !

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