Château Saint Pons : se démarquer dans le Ventoux

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William et Nathalie Monin ont repris en 2018 le Château Saint Pons, en AOC ventoux, et s’attachent depuis à sortir des cuvées sortant du lot.

Les vignes du Château Saint Pons, appartenant à William et Nathalie Monin, se situent en AOC ventoux. Crédit : Château Saint Pons.
Les vignes du Château Saint Pons, appartenant à William et Nathalie Monin, se situent en AOC ventoux. Crédit : Château Saint Pons.

Alors concessionnaire automobile dans le sud-ouest de la région parisienne, William Monin décide, avec son épouse Nathalie Monin, de se rapprocher de ce qui lui a toujours plu : la nature. « J’aime bien la gastronomie, l’art de vivre à la française », explique William Monin. Le vin était donc tout trouvé. En janvier 2018, le couple acquiert le Château Saint Pons, domaine viticole situé à Villars, dans le Vaucluse, en AOC ventoux.

« Il s’agit d’une appellation très fraîche, située dans le plus froid du Vaucluse », indique-t-il. D’ailleurs, le domaine, qui compte une dizaine d’hectares, se tient sur la Colline des Puits, à 350 m d’altitude, ce qui accentue encore cette spécificité. Labellisé HVE 3 (Haute Valeur Environnementale) depuis 2020, Château Saint Pons se tourne maintenant vers le bio. En effet, il a débuté sa conversion en 2021. Ses premières cuvées certifiées bio verront ainsi le jour en 2025.

Le travail des vins blancs

Le couple Monin produit chaque année 25.000 à 30.000 bouteilles. Une production calculée pour rester dans le qualitatif. « Je prends le meilleur et j’assure donc la longévité des vignes », précise William Monin. La production est répartie de manière équitable entre les entrées de gamme, nommées Les Sens, les milieux avec Les Justes, et les hauts de gamme avec Mandala, pour des prix allant de 9 à 25€ la bouteille. Château Saint Pons compte ainsi 10 vins : cinq rouges, trois blancs et deux rosés.

Les cuvées reflètent la stratégie du couple Monin depuis le rachat. « Il s’agit d’une terre de vins rouges. Les blancs n’étaient pas développés. Or, les gens veulent des vins plus digestes avec davantage de buvabilité. C’est donc pour cela que j’ai travaillé les blancs depuis le début, afin d’avoir de la fraîcheur et du fruité », explique William Monin. Par ailleurs, les cuvées sont écoulées au sein du caveau de vente. De plus, elles sont exclusivement distribuées auprès des CHR, plutôt tournés vers la gastronomie. Ce que confirme le vigneron : « J’aime cibler les adresses Michelin. »

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