Antoine Robert, Pierre Hermé… les repères de la semaine
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Antoine Robert, Pierre Hermé… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.
Antoine Robert prendra, en juillet prochain, la direction opérationnelle des Distilleries et domaines de Provence. Cette distillerie est connue notamment pour la marque de pastis « grand cru » Henri Bardouin. Entré dans l’entreprise en 2020, il succédera à son père Alain Robert. Celui-ci a racheté en 1990 la distillerie de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) à Pernod Ricard. De plus, Alain Robert a créé la même année le pastis Henri Bardouin, le produit-phare de l’entreprise, composé de plus de 65 plantes et épices, dont une bonne partie issue de la cueillette dans les Alpes du sud. Cette marque, la 4e du secteur des anisés, représente 55% du CA de la distillerie, soit 10M€.
Pierre Hermé a été promu officier de la Légion d’honneur par le président de la République, lors d’une cérémonie officielle au Palais de l’Élysée, le 30 avril. Après avoir reçu le titre de chevalier de la Légion d’honneur en 2005, le chef pâtissier accède désormais au rang supérieur. Cette distinction récompense les citoyens pour leur engagement au service de l’intérêt général. « C’est un privilège pour moi et l’ensemble des équipes de la Maison Pierre Hermé Paris et en particulier pour tous les pâtissiers qui œuvrent à mes côtés chaque jour, partout dans le monde, s’est exprimé Pierre Hermé. C’est également une grande reconnaissance de la valeur du savoir-faire pâtissier français. »
Julien Thomasson est nommé chef du restaurant de l’hôtel Les Hauts de Loire*****. Cet établissement implanté à Onzain (Loir-et-Cher) est membre des Relais & Châteaux et a été récompensé il y a quelques semaines d’une clef Michelin. Le restaurant de l’hôtel propose une cuisine de bistrot engagée et durable. Il a été aussi distingué par une étoile au Guide rouge. Julien Thomasson a « fait ses armes aux côtés de grands de noms », note Les Hauts de Loire. Le chef s’est notamment formé auprès de Pierre Gagnaire ou encore Paul Jeunet. Dans le passé, il a obtenu sa première étoile Michelin à son hôtel-restaurant à Saint-Chamond (Loire), avant de décrocher de nouveau une étoile à l’hôtel de la Mainaz (Jura).
En baisse
La restauration est victime d’une concurrence trop importante. C’est l’un des constats de la dernière étude du cabinet Gira, publiée le 14 mai. « Si la France est le pays au monde où l’on consacre le plus de temps aux repas, soit deux heures et treize minutes chaque jour, la restauration hors domicile en bénéficie moins qu’avant la crise sanitaire », estime La Tribune, s’appuyant sur cette étude. Si la fréquentation des divers établissements a régressé en 2023, la restauration est également victime de l’inflation. « Je pense qu’on n’a pas fini de parler des résultats de cette étude, qui marque un virage important et dangereux du secteur », affirme Bernard Boutboul, le président de Gira.
Dans la presse
Les inspecteurs de la répression des fraudes accélèrent. « Alors que la France s’apprête à accueillir des millions de visiteurs pour les Jeux olympiques, les autorités contrôlent les hôtels, qui seront en première ligne. Les fraudes sont en effet nombreuses. » C’est ainsi que commence un article de Franceinfo, publié le 1er mai, et accompagné d’une vidéo diffusée sur France 2. Ce reportage suit des inspecteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), se rendant dans un hôtel « déjà épinglé », près du Stade de France (Seine-Saint-Denis).
« Depuis le dernier contrôle, les étoiles ont disparu de la façade. L’établissement indiquait être un deux-étoiles, alors qu’il n’en avait aucune. À l’intérieur, le montant de la taxe de séjour n’est en revanche affiché nulle part. “ C’est une amende administrative qui peut aller jusqu’à 15.000€ ”, indique Pierre Mahé, inspecteur de la DGCCRF. » Selon le reportage, 60% des hôtels inspectés (petits établissements ou grandes chaînes) ne seraient pas en règle.
Insolite
Passer une nuit au musée d’Orsay. À l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, la plateforme de réservations de logements Airbnb fait gagner une nuit dans un musée mythique de la capitale. « Réveillez-vous au musée d’Orsay », telle est la promesse offerte par le concurrent direct des hôtels traditionnels. Ainsi, deux clients auront la chance de passer la nuit dans le salon de l’Horloge, afin d’admirer le début des festivités depuis la terrasse. Pour tenter sa chance, il suffit de se connecter sur le site Internet de la multinationale le 21 mai prochain. En dehors du musée d’Orsay (Paris 7e), Airbnb présente plusieurs expériences hors du commun à travers le monde, notamment dormir dans un manoir (inspiré des X-Men) près de New York (États-Unis), ou encore dans la salle des trophées Ferrari, à Maranello (Italie).