MOMA Kitchen répond à toutes les envies
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Il y a un peu plus d’un an, accompagnée de ses associés, Aurélie Guichenducq Tiberghien a ouvert MOMA Kitchen. Ce food court bayonnais regroupe six enseignes et un bar, proposant chacun une offre culinaire et gustative différente, dans un décor chiné et chaleureux.
Quand on vous dit MOMA, vous pensez sûrement au musée de New York. Mais, à Bayonne, MOMA est un food court. Ouvert depuis un an, cet établissement de 1 000 m2 présente six corners de restauration avec d’autres food trucks amovibles. Le concept a émergé à la suite d’une idée du bailleur du lieu : « Avant, c’était un centre commercial. Puis le repreneur a voulu faire un food court et le projet m’a tenté », explique Aurélie Guichenducq Tiberghien, directrice associée de MOMA Kitchen. C’est un vrai revirement de carrière pour elle.
Après plusieurs années d’expérience dans le retail, elle décide de se lancer dans la restauration, comme sa famille. « Mon père était restaurateur. J’ai toujours baigné dans cet univers. Mais ce n’était pas mon idée première de m’engager dans cette voie professionnelle. » Maintenant, ils sont six associés à être engagés dans MOMA Kitchen, dont l’acronyme signifie « Maintenant On Mange Autrement ».
Ce concept est en opposition avec le mode de fonctionnement de la restauration dite traditionnelle. Pour se démarquer, la sélection des enseignes a été primordiale : « Quand vous lancez un food court, il vous faut forcément un triptyque : burger, restaurant asiatique et italien », commente-t-elle. Alors pour la partie burger, MOMA Kitchen a choisi Big Fernand, seule franchise du food court. « Ce choix faisait sens avec l’esprit de Bayonne et du Pays basque. Puis, cela a attiré des gens d’avoir un grand nom. »
Côté asiatique, le corner Asian Street Food propose une cuisine aux influences japonaises avec des produits frais. Ensuite, un duo de sœurs tient Sorella, un corner proposant des pizzas faites sur place. Outre ce trio, MOMA Kitchen accueille Fish and Chips, autour de la street food britannique ; Mexiko, offrant un voyage culinaire en Amérique centrale ; ainsi que Fromage & Desserts, pour bien finir le repas. « Ici, on offre de la liberté aux clients où ils sont assez autonomes. Maintenant, ils se sont habitués et aiment cette convivialité. »
Autre espace vedette du food court : le bar. « On avait hésité à le garder. Puis, finalement, il s’inscrit dans l’ADN de MOMA. La clientèle adhère totalement au mur à bières », constate Aurélie Guichenducq Tiberghien. En effet, ce mur représente une pièce forte de cette halle de restauration. Plusieurs bières artisanales sont à la disposition des clients de l’établissement. Sur la partie culinaire, la gérante associée est conseillée par Alexandre Bousquet : « C’est un chef de la région. Il est venu collaborer avec nous en décembre 2023, à la suite de la fermeture de son propre établissement. » Il occupe par ailleurs les cuisines de Fish and Chips, Asian Street Food et Fromage & Desserts.
À l’avenir, MOMA Kitchen a comme objectif de renouveler ses locataires : « Notre but est de rythmer notre offre, affirme Aurélie Guichenducq Tiberghien. On entend alors changer nos corners afin de surprendre nos clients. »