David Gallienne parrain à Fauchon, Lyon cherche des visiteurs pour la CIG… Les repères de la semaine

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David Gallienne et Jean-Philippe Tuccillo à l’honneur, Le Puy-de-Dôme en fête pour son retour sur le Tour de France. Retrouvez tous les repères de la semaine, avec l’Auvergnat de Paris.

Cité internationale de la gastronomie de Lyon (69)
La Cité internationale de la gastronomie de Lyon va rouvrir, après le naufrage de la première version en 2020. Crédit : Cité internationale de la gastronomie.

David Gallienne a été désigné parrain de la première promotion de l’École Fauchon. La Maison Fauchon a inauguré, en septembre, son école de gastronomie à Rouen, qui prépare les élèves au Bachelor en management de la gastronomie. Elle a choisi le chef étoilé David Gallienne (Le Jardin des plumes*, Giverny, 27), révélé notamment par l’émission Top Chef, pour parrainer la première promotion et accompagner les étudiants durant leurs parcours les trois premières années. La Maison Fauchon a mis au point cette formation en partenariat avec Neoma Business School (Mont- Saint-Aignan, 76), l’une des plus importantes écoles de commerce de Normandie.

Jean-Philippe Tuccillo, 35 ans, prend les commandes de la Rôtisserie d’Argent (Paris, 5e ). Cet ancien de la maison propose la nouvelle carte du restaurant du Quai de la Tournelle. Formé par des grands noms de la gastronomie (Gordon Ramsay, Alain Solivérès, Nicolas Baumann), ce chef friand de plats d’antan apporte une attention particulière à « la provenance française de ses produits ». Jean-Philippe Tuccillo amènera également une touche de modernité aux recettes emblématiques de la Rôtisserie d’Argent, « comme les quenelles de brochet, le canard challandais à la broche, le poulet rôti ou encore les incontournables poireaux vinaigrette ».

Le Puy-de-Dôme à l’honneur du Tour de France. L’édition 2023 de la Grande Boucle, dont le tracé a été dévoilé jeudi dernier, s’installera durant quatre jours dans le département auvergnat. L’arrivée aura lieu au sommet du Puy-de-Dôme, le 9 juillet, tandis que Clermont- Ferrand accueillera le départ de l’étape du 12 juillet. « C’est une excellente nouvelle pour notre territoire, pour ses habitants, pour le secteur du tourisme et pour tous les amateurs de vélo […] J’ai beaucoup œuvré pour que ce haut lieu du cyclisme, théâtre du célèbre duel Anquetil-Poulidor en 1964, figure à nouveau sur la carte du Tour de France », s’est félicité le maire (PS) de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi.

En baisse

Le prix d’entrée au sein de la Cité internationale de la gastronomie (CIG), à Lyon, a été revu à la baisse pour attirer les visiteurs. Ces derniers devront s’acquitter de 7 €, contre 12 € auparavant. Fermée en juillet 2020 faute de public, quelques mois seulement après son ouverture, la Cité cherche un nouveau souffle. Sur près de 4 000 m2 au sein du Grand Hôtel-Dieu (Lyon, 2e), le lieu s’éloigne du concept d’origine et s’intéresse dorénavant à la gastronomie, la santé et l’alimentation durable. Les acteurs locaux ont été largement sollicités pour cette nouvelle version, avec la création du comité Rabelais, composé d’experts du secteur, dont Régis Marcon, pour s’occuper de la programmation du lieu.

Lu dans la presse

Pierre Soulages s’en est allé. L’ensemble de la presse télévisuelle, radiophonique ou papier s’est fait l’écho de la disparition du maître de l’outre-noir, l’Aveyronnais Pierre Soulages. Cet artiste, qui avait embrassé l’abstraction, est décédé le 25 octobre à l’âge de 102 ans. Pierre Soulages bénéficie d’une renommée mondiale. Dès ses débuts, bien avant la période Outrenoir qui l’a rendu célèbre, des grands noms comme Alfred Hitchcock ou Orson Welles ont acquis certaines de ses œuvres.

L’artiste est un enfant de l’Aveyron : la rude beauté et le dépouillement des paysages de l’Aubrac ont largement influencé son œuvre. Paradoxalement, si le noir symbolise largement sa peinture, la lumière révélatrice de la nuance est au centre de la recherche du peintre. Il suffit pour s’en persuader d’observer ses travaux sur les vitraux de l’abbatiale de Sainte-Foy, à Conques. En 2014, un musée consacré à Pierre Soulages avait vu le jour à Rodez. Le bâtiment contemporain, constitué d’un enchaînement de volumes parallélépipédiques habillés en acier Corten, est d’ailleurs en harmonie avec l’œuvre globale du peintre.

Insolite

Le Palais Brongniart devient un gastro géant. Il n’abrite plus la Bourse de Paris depuis plus de vingt ans. Habitué à accueillir régulièrement des congrès, des séminaires, des salons, des expositions et autres réceptions, le Palais Brongniart s’apprête à devenir le plus grand restaurant gastronomique éphémère. Du 8 au 10 décembre, la nef de ce bâtiment néoclassique deviendra le théâtre géant de l’art culinaire français. Six grands chefs tricolores se sont réunis pour imaginer un menu d’exception destiné à 750 convives par service. « De l’amuse-bouche le plus créatif au dessert le plus savoureux, Hélène Darroze, Yannick Alléno, Michel Roth, Pierre Hermé, ont conjugué leurs talents pour composer un moment rare, une invitation à capter l’éphémère », précise l’organisateur de l’événement.

Baptisé Le Restaurant, ce projet collaboratif sera étoffé par « la sensibilité de Laetitia Gaborit pour le choix de l’assortiment fromager et de Philippe Faure-Brac pour la sélection des vins ». Cette expérience de trois jours mettant à l’honneur la haute cuisine et les produits d’origine française – du déjeuner au dîner – sera accompagnée du travail des élèves de l’école Ferrandi pour les mises en bouche et le service. À Brongniart, rien ne sera laissé au hasard.

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