Des pratiques toujours plus responsables

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Les professionnels du food service et de l’alimentation sont nombreux à adopter des pratiques responsables, selon une étude Sirha Food. Qu’ils soient restaurateurs, producteurs, fournisseurs ou acteurs du digital, tous s’engagent en faveur du développement durable.

Étude Sirha food
Sirha Food a réalisé une enquête en septembre 2022 auprès de plus de 200 restaurateurs, producteurs, fournisseurs et acteurs du digital. Crédit : Sirha Food.

Sur les 200professionnels du food service interrogés, 86% sont engagés dans une démarche de transition éco responsable. C’est le résultat d’une enquête menée en septembre 2022 par Sirha Food pour comprendre la position des professionnels et réagir face aux nouveaux enjeux liés au développement durable. Dans le détail, il s’agit de 100% des producteurs, 79% des restaurateurs et 78% des fournisseurs, distributeurs et acteurs du digital.

Un secteur engagé

Les actions en faveur du développement durable et de l’environnement sont variées dans le secteur. Côté restaurateurs, ils sont nombreux à élaborer leur carte avec des produits de saison (72%), à se fournir en circuit court (60%) et à composer avec des produits issus de l’agriculture biologique (42%). Les restaurateurs misent également sur le locavorisme, puisqu’ils se fournissent à 82 % en France, dont 43% à moins de 100km de leur établissement.

Les producteurs sont quant à eux 94% à ajuster leur méthode d’agriculture (raisonnée, intégrée ou biologique), 18% à utiliser des énergies propres pour leur production et 61% se développent en circuit court.

Sirha food a également interrogé les fournisseurs, distributeurs et acteurs du digital. Ils sont 44% à intégrer l’ensemble de la chaîne de valeur dans une démarche écologique. Au total, 23% adaptent leurs modes de production (distribution exclusive ou sélective) et 35% optimisent leur gestion des déchets.

Les freins à l’engagement

Pour les restaurateurs, le prix est le principal frein à la transition vers une alimentation plus verte (60%). Pour les producteurs, c’est le le manque d’accompagnement, d’aides et d’informations, notamment à propos des énergies propres (55%).

À 78%, les répondants pensent cet engagement est une priorité sociale par qu’ils veulent une solution par rapport aux conditions de travail et au manque de main-d’œuvre.

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