Marie Wodecki, Mory Sacko… Les repères de la semaine

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Marie Wodecki, Mory Sacko… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

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Marie Wodecki. Crédits : UDSF

Marie Wodecki est récompensée du titre de Meilleure jeune sommelière de France. Les phases finales de ce concours, organisé tous les deux ans par l’Union de la sommellerie française (UDSF) depuis 1979, se sont déroulées cette année à Biguglia (Corse), les 11 et 12 juin. À cette occasion, Marie Wodecki est devenue la 34e Meilleure jeune sommelière de France. C’est à travers un stage en Alsace, au restaurant Jean-Yves Schillinger** à Colmar, qu’elle découvre l’univers du vin. Après un passage au restaurant Yoann Conte à Veyrierdu- Lac (Haute-Savoie), en tant que cheffe de partie pâtisserie, elle prend la décision de se réorienter en tant que sommelière.

Mory Sacko, le jeune chef étoilé du Mosuke* (Paris, 14e), prendra les commandes du restaurant La Fayette (Paris, 8e) – actuellement fermé, au deuxième semestre de l’année 2023. Une nouvelle actualité pour l’ancien candidat de Top Chef (édition 2020), après des semaines de tournage au Japon, dans le cadre d’une série documentaire. Au sein du La Fayette (anciennement 1728), le chef de 30 ans pourrait servir une carte « influencée par la cuisine cajun », précise Le Figaro. L’établissement repris par le groupe Moma de Benjamin Patou, « qui veut en faire un restaurant de 100 couverts », souhaite « séduire une clientèle nord-américaine haut de gamme », ajoute le quotidien.

Dominique Loiseau a reçu le Prix Spécial du Jury, décerné par le Centre du luxe et de la création, le 16 juin dernier à Paris. Cette distinction s’inscrit dans le cadre des Talents du luxe et de la création, qui récompensent le savoir-faire et l’excellence des créateurs et des managers de la filière luxe, depuis 2002. L’épouse du mythique chef étoilé, disparu en 2003, est la présidente du Groupe Bernard Loiseau. Biochimiste de formation, Dominique Loiseau a été professeure certifiée en sciences de l’alimentation au lycée hôtelier Jean Drouant (Paris, 17e), avant d’entreprendre une carrière de journaliste spécialisée dans les produits alimentaires, la diététique et l’hygiène.

En baisse

Les stéréotypes de genre persistent au restaurant, selon une étude menée par l’Ifop. L’un des principaux stéréotypes qui ressort du sondage concerne l’argent. Pour 72% des hommes et 59% des femmes interrogés, « il est normal que l’homme propose de payer l’ensemble de l’addition au restaurant la première fois qu’il dîne avec une femme ». De plus, 33% des Français imaginent également qu’il est normal que dans certains restaurants chics, les cartes de menus proposées aux femmes ne contiennent pas les prix. Selon l’étude, alors que 72% des hommes paient l’intégralité de l’addition lors d’un premier rendez-vous au restaurant, seules 8% des femmes endossent cette responsabilité.

Dans la presse

Les sans-papiers des cantines du pouvoir. « Pendant des années, ils ont accompli leur tâche dans l’illégalité, grâce à de faux documents ou à des identités prêtées. Le paradoxe, c’est qu’ils oeuvraient au plus proche du pouvoir, dans les cuisines des tables fréquentées par des parlementaires parfois prompts à fustiger les immigrés. » C’est ainsi que Le Monde introduit son enquête, publiée le 16 juin, sur les sans-papiers qui travaillent dans des restaurants où les politiques ont leurs habitudes. À l’instar du Bourbon, du Solferino ou encore de Chez Françoise (Paris, 7e), ces tables situées à proximité de l’Assemblée nationale sont prisées, également, de personnalités de droite ou d’extrême droite… opposées au projet de loi Immigration, prévoyant de faciliter la régularisation des sans-papiers. « Je n’ai que des étrangers en cuisine. Ils font les boulots que les Français ne veulent pas faire », reconnaît le directeur du Bourbon, où Marine Le Pen, Sébastien Chenu (RN) et Olivier Marleix (LR) se rendent pourtant régulièrement.

Insolite

Eau allégée, glace fondue et commandes improbables. Le 6 juin dernier, Hotels.com a répertorié les commandes les plus farfelues et absurdes reçues par les room service d’hôtels. Ces derniers connaissent un regain d’intérêt pour 40% des hôtels interrogés par le site de réservation. De l’eau allégée au pop-corn frit aux coques (les fruits de mer), en passant par le bol de riz pour chien, l’omelette sans blanc d’oeuf, ou du bison, les clients des établissements hôteliers ne manquent pas d’imagination. « De leurs côtés, les hôtels repoussent également les limites du room service en adaptant leur offre afin de répondre à ces demandes toujours plus atypiques, note Hotels.com. Il n’est pas donc étonnant de retrouver à la carte de certains room service des concerts privés, des petits déjeuners livrés dans un canoé ou encore un maître d’hôtel dédié à la livraison de Lego. »

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