Pour Thierry Marx, c’est « l’inquiétude qui domine » dans l’hôtellerie restauration

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Invité de France Info, le chef et président de l’Umih Thierry Marx a exprimé son inquiétude pour le secteur. Il a également appelé l’État à muscler les dispositifs d’aide.

l'école du chef Thierry Marx, Cuisine Mode d'Emploi(s), propose des formations gratuites. Image d'illustration. Crédits : CME - Mathieu Delmestre.
l'école du chef Thierry Marx, Cuisine Mode d'Emploi(s), propose des formations gratuites. Image d'illustration. Crédits : CME - Mathieu Delmestre.

Pour Thierry Marx, chef multicasquette, le constat est implacable dans le secteur : «C’est l’inquiétude qui domine par rapport au coût de l’énergie. C’est un poste qui a explosé.» Invité de France Info, il est revenu sur la crise énergétique que traverses actuellement les CHR, pour qui les factures ne cessent d’augmenter. «Un confrère m’a envoyé sa facture mercredi. Consommation 2021 : 17000 kW, 3500 euros. Consommation 2022 : 12 500 kW, 10 500 euros alors qu’il y a une économie d’énergie. Ce n’est qu’un exemple», a-t-il déclaré. Il en appel aux aides de l’État : «L’aide de l’État, pour faire face à la flambée des prix de l’énergie, va représenter 1200 euros. C’est dérisoire, on entend bien que l’État a compris le problème mais, dans les faits, soit les entreprises sont hors critère, soit les aides sont dérisoires et c’est ce qui inquiète largement la profession. D’autant qu’il y a aussi les remboursements des prêts garantis par l’État qui arrivent en même temps. Pour certains, ça ne passera pas. Il faut muscler le dispositif.». En outre, le chef n’exclût pas des augmentations significatives des prix des menus, puisque le coût des matières premières ne cessent d’augmenter également.

Pénurie de recrutement 

Parmi les autres inquiétudes du président de l’Umih, la «pénurie de personnel». «Le problème de recrutement est multifactoriel», a-t-il commenté avant d’ajouter : «il y a une nouvelle société qui dit ‘je n’aurai pas un rapport sacrificiel au travail’. Il faut l’entendre.» Il est également revenu sur sa volonté d’accorder des titres de séjour pour les travailleurs sans papier du secteur. : «Il fautrégulariser des personnesqui sont là depuis longtemps, qui ont untitre de travail. C’est une avancée nécessaire».

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