Stéphane Valeri à la SBM, le nouveau restaurant d’Alan Geaam… Les repères de la semaine

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Stéphane Valeri à la SBM, le nouveau restaurant d’Alan Geaam… Les repères de la semaine, avec l’Auvergnat de Paris.

l’Anantara Plaza Nice Hotel
L’Anantara Plaza Nice Hotel. Crédits : DR.

Stéphane Valeri est le nouveau président délégué de la Société des bains de mer (SBM), à la suite de la fin du mandat de son prédécesseur, Jean-Luc Biamonti. Stéphane Valeri était auparavant administrateur et a été désigné par le conseil d’administration de la SBM. Diplômé de l’ESCP Business School, Stéphane Valeri a présidé le Conseil national de Monaco et a été conseiller auprès des ministères des Affaires sociales et de la Santé. À ce titre, il a notamment conduit la réforme des retraites du secteur privé et favorisé le développement du télétravail. Depuis 2003, dans le cadre de ses fonctions, il a pu suivre l’évolution de la Société des bains de mer de façon soutenue.

Alan Geaam a ouvert sa pizzéria libanaise Faurn (Paris 3e). Le chef étoilé, déjà à la tête de quatre établissements à Paris (Restaurant Alan Geaam*, Qasti, Qasti Shawarma & Grill et l’épicerie Le Doukane) souhaitait mettre en lumière les saveurs de son pays natal, en proposant cette fois des pitas, kaakés et autres pains traditionnels. Mais l’élément central de Faurn (« four » en libanais) reste le man’ouché, cette galette à l’huile d’olive et au zaatar (thym, sumac et graines de sésame), cousine des pizzas italiennes. Côté dessert, on y retrouve des cookies géants, des babkas et d’autres gâteaux (cheesecake, carrot cake) élaborés par Alan Geaam et ses équipes.

Minor Hotels, opérateur hôtelier, a inauguré son premier établissement en France avec l’Anantara Plaza Nice Hotel. Ce projet achève une vaste opération de rénovation et restructuration menées par l’expert en immobilier hôtelier Covivio. C’est aussi une première en France pour la marque Anantara, enseigne asiatique cinq étoiles implantée dans le monde entier. Elle s’établit ainsi dans un vaste bâtiment historique de 1848, surplombant la Promenade des Anglais. L’Anantara Plaza Nice Hotel propose 151 chambres et suites, la plupart avec balcon ou terrasse avec vue sur la mer ainsi qu’un large éventail de services (spa, fitness, rooftop et divers espaces de restauration et de séminaires).

En baisse

Booking.com écope d’un redressement fiscal de 153M€. Ce montant concerne les manquements de paiement de la période 2006-2018. « En tant que groupe néerlandais payant des impôts aux Pays-Bas, nous maintenons que nous sommes et avons toujours été en règle avec la fiscalité française, et nous sommes satisfaits de confirmer que nous avons atteint un accord amiable avec les autorités fiscales françaises », déclare la communication du groupe hollandais. Lancé au Pays-Bas en 1996, Booking.com avait déjà fait l’objet d’un contrôle fiscal sur la période 2003-2012. En 2016, le groupe s’était vu notifier un redressement de plus 350M€ par les autorités françaises avec qui il a ensuite négocié pour trouver un accord.

Dans la presse

Chacun des restaurants de l’enseigne américaine « est libre de sa politique tarifaire ». C’est la raison pour laquelle « le prix du Big Mac diffère selon les établissements en France », nous informe Le Parisien. Le quotidien a publié son premier « indice Big Mac » tricolore, le 21 janvier dernier, à l’instar du baromètre de The Economist effectué à l’échelle mondiale, donnant un indice du pouvoir d’achat dans chaque pays. L’Indice du Parisien, s’il n’a pas la même prétention que celui du magazine britannique, révèle de grandes disparités entre les 1.500 restaurants référencés. « Le plus cher est vendu jusqu’à 6,90€ dans tous les restaurants de Dijon (notamment) quand le moins cher est à 4,45€ à Vincennes », précise le journal francilien. Plus étonnant encore, le prix du Big Mac varie parfois au sein d’une même ville. À Paris, le burger est vendu entre 4,60€ et 6,70€ selon les restaurants. Malgré le contexte inflationniste, McDonald’s France assure tout mettre en oeuvre pour continuer à proposer « des prix attractifs et accessibles ».

Insolite

Une journaliste du New York Times s’est exprimée peut-être un peu trop vite. Dans un article consacré à la pâtisserie bretonne, Yewande Komolafe témoigne du réconfort apporté par le Kouign-amann après la perte de sa fille de 3 ans, atteinte du coronavirus. La journaliste du média américain y exprime son émerveillement par ce que propose Nicolas Henry, un pâtissier français installé à Montréal depuis une vingtaine d’années. Cela l’amène à conclure son article en disant que « pour un vrai kouign amann, il faut aller à Montréal ». Une phrase qui n’est pas bien passée de l’autre côté de l’Atlantique. Le Télégramme, qui a relayé cette information, estime que « la journaliste a commis une sacrée faute de goût ». Contacté par France Bleu Breizh Izel, Nicolas Henry, d’origine normande, a stoppé lui-même la petite polémique : « Le vrai kouign amann n’est pas à Montréal. C’est en Bretagne que ça se passe. »

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