Le président de l’Umih est mis en cause par des responsables de son syndicat patronal. Il convoquera donc bientôt un conseil d’administration.
« Le vibrionnant Thierry Marx est sommé par aux moins deux éminents confrères de la grande cuisine de s’expliquer sur ses multiples ménages publicitaires pour des cadors de l’industrie agroalimentaire. » Dans son édition du 5 février, Le Canard enchaîné présente le remue-ménage qui se joue actuellement en interne à l’Umih. Les partenariats noués entre le président confédéral, Thierry Marx, et plusieurs marques (Lidl, Intermarchés et Picard notamment) ne sont pas au goût de tout le monde.
« Des partenariats incompatibles avec ses responsabilités à la tête de notre syndicat », s’insurge Adrien Pedrazzi, président de l’Umih du Lot-et-Garonne, dans un courrier adressé à ses pairs. Le responsable aimerait que « les combats » soient plutôt orientés vers « l’artisanat culinaires ».
« Dans un échange savoureux avec Franck Pinay-Rabaroust, journaliste du site Bouillantes », ajoute Le Canard, Thierry Marx répond à ses détracteurs sans y aller de main morte. « J’ai été contrôlé sur tout et je suis Kleenex, mais, à l’Umih, personne n’est clean, lance le patron du syndicat patronal (…) Si Pedrazzi veut foutre le bordel, je vais foutre le bordel. » Dans ce contexte tendu, selon le site l’Informé, Thierry Marx vient de convoquer un conseil d’administration pour faire face aux critiques.
