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Bistrot Qasti, un souffle levantin

  • Temps de lecture : 3 min

Premier restaurant du chef étoilé Alan Geaam en dehors de la capitale, Qasti bistrot Marseille sert une cuisine typiquement libanaise, remise au goût du jour.

Parmi la vingtaine de mezzés au menu, on retrouve des rouleaux d’halloumi, des fatayers aux épinards, des sambousseks d’agneau ou encore du poulpe laqué à la mélasse de grenade...
Parmi la vingtaine de mezzés au menu, on retrouve des rouleaux d’halloumi, des fatayers aux épinards, des sambousseks d’agneau ou encore du poulpe laqué à la mélasse de grenade... Crédits : Alice Mariette.

Au sein du New Hotel of Marseille, situé non loin du Jardin du Pharo et près du Vieux Port, le chef étoilé Alan Geaam a ouvert le petit frère du Qasti parisien, après des travaux de rénovation. L’idée revient au fondateur du groupe New Hotel, Georges Antoun, lui-même d’origine libanaise et amoureux de la cuisine du chef. « Cela s’est fait naturellement, nous cherchions un concept différenciant pour le restaurant de l’hôtel », explique Erwan Omnes, directeur du New Hotel Marseille.

iLe restaurant Qasti, à Marseille 13e.
Le restaurant Qasti, à Marseille 13e. Crédits : Alice Mariette.

Il a d’ailleurs été embauché en 2020 avec pour mission de relancer l’activité de restauration, qui était tombée en désuétude. Dans ce nouveau temple de la bistronomie levantine, c’est le chef marseillais Jérôme Pollo qui exécute la carte établie par Alan Geaam. Parmi la vingtaine de mezzés au menu, on retrouve des rouleaux d’halloumi, des fatayers aux épinards, des sambousseks d’agneau ou encore du poulpe laqué à la mélasse de grenade.

Une cuisine de partage

Des plats sont aussi proposés, à l’instar du kharouf mahchi – viande d’agneau confite – servi avec une cocotte de freekeh (blé vert fumé aux épices et fruits secs). « Nous proposons ici une cuisine de partage, avec des saveurs encore peu connues des Marseillais, comme le zaatar ou le sumac, commente le chef. Tout est fait maison. »

La carte des desserts fait également honneur au terroir libanais. On y retrouve de grands classiques : mouhalabieh (flan au lait à la fleur d’oranger), glace achta (crème de lait à la fleur d’oranger et pistaches concassées) ou encore baklavas. Côté vins, quelques spécialités libanaises, notamment des rouges, des rosés et des blancs, issus du domaine Château Héritage, situé dans la Vallée de la Béqua et propriété de la famille Antoun. « C’est un défi de proposer une carte exclusivement libanaise, mais je pense que cela plaît aux clients, ils cherchent à découvrir de nouvelles saveurs », conclut le chef.

Carte sur table

Ouverture

Mardi au dimanche : 12 h à 14 h et 19 h 30 à 22 h

Effectif

11

Capacité

80 (terrasse) – 120 (intérieur

Nombre de couverts/service

100

Ticket moyen

40 € (midi) – 50 € (soir)

Prix du menu déjeuner

(entrée + plat ou plat + dessert) : 22 €

Prix menu Dégustation à la libanaise

(3 mezzés, plat, dessert) : 45 €

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À la tête

Alan Geaam et Jérôme Pollo

Alan Geaam est un autodidacte. Il est actuellement à la tête de plusieurs tables : le restaurant étoilé Alan Geeam ainsi que Qasti (à Paris et à Marseille) et le comptoir street-food Sâj, ouvert en avril 2021. Il propose une cuisine influencée par ses origines libanaises et toujours préparée avec soin. À Marseille, c’est le chef Jérôme Pollo qui pilote les cuisines. Celui-ci, plutôt habitué aux plats traditionnels français – il a été formé auprès du chef Lionel Levy et a travaillé au sein du groupe Ducasse (Louis XV, Monaco) – a tout appris de la cuisine libanaise du chef auprès de ses équipes à Paris. Si la carte du restaurant marseillais est signée Alan Geaam, Jérôme Pollo y apporte sa touche personnelle et locale, comme avec le houmous au pistou ou en cuisinant des calamars. Il est également libre des dressages et adapte le niveau d’épices dans certains plats