Édito Marseille : une vie rythmée par le soleil

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Retrouvez l’édito de l’Auvergnat de Paris du jeudi 11 juillet 2024, un n° spécial Marseille par la journaliste Élisa Hendrickx.

Élisa Hendrickx
Élisa Hendrickx. Crédit DR.

Aux premières lueurs du jour, Marseille s’éprouve sur Le Vieux-Port. La mer Méditerranée, brillante de lumière, offre aux restaurateurs ce qu’elle a de meilleur, un accès direct à son potager marin. Le temps est venu de flâner dans les ruelles escarpées du Panier. Encore baignées des doux éclats de l’aube, elles dévoilent de voluptueuses effluves de fleurs d’oranger distillées par la cuisson des navettes marseillaises. Si ces biscuits croquants étaient traditionnellement proposés au moment de la Chandeleur, ils se dégustent désormais toute l’année et accompagnent délicatement un café Luciani, le torréfacteur local.

C’est maintenant l’heure de déjeuner. Nous longeons la côte pour nous rendre au Grand Bar des Goudes, près du massif des Calanques. Ce restaurant marin présente une vue imprenable sur la mer. Nous plongeons dans ces recettes vivifiantes. Il est déjà 16h. Direction Vanille noire, emblématique glacier de la Cité phocéenne. Il faut choisir entre tous ces parfums singuliers. Ce sera lavande et, bien sûr, vanille noire dont la saveur iodée rappelle les embruns de la mer. Le soir venu, c’est le champ des possibles. Ce sera La Ola ou chez Ripaille, deux néo-bistrots où l’huile d’olive a son mot à dire.

Enfin, nous faisons une halte chez Laetitia Visse. La célèbre cheffe de la région incarne avec vitalité sa vision de la cuisine carnée : tranchée et réfléchie. Le soleil se couche. Marseille ne comptant pas moins de 111 quartiers, il faudra revenir pour continuer de voir cette ville se transformer comme elle le fait depuis 2.600 ans.

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