Amandine Chaignot, Valentin Néraudeau…Les repères de la semaine
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Amandine Chaignot, Valentin Néraudeau…Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.
En hausse
Amandine Chaignot ouvre son auberge Sauge, dans le Perche. Cette nouvelle adresse, située près de Mortagne-au-Perche, est une ode à la nature si chère à la cheffe. Cette dernière a notamment entrepris une rénovation intégrale de l’établissement, aidée par son frère Camille, lui-même architecte. La carte met à l’honneur le terroir percheron, région à forte identité paysanne, avec une philosophie des saveurs axée sur les produits locaux et saisonniers. « J’imagine Sauge comme la pierre angulaire d’un projet de plus grande envergure. C’est un projet que j’ai envie d’inscrire dans la durée et qui me tient beaucoup à cœur », a déclaré Amandine Chaignot, cheffe propriétaire de l’auberge.
Valentin Néraudeau prend la direction du restaurant Le M., au sein du Musée du vin (Paris 16e). Finaliste de « Top Chef » en 2013, Valentin Néraudeau a été formé par de prestigieux chefs, comme Michel Guérard, Bernard Bach et les frères Pourcel. À 19 ans, alors en apprentissage, il ouvre son premier restaurant, suivi du Carré rouge à 21 ans et de la Villa Margaux à 23 ans. Finaliste aussi du Championnat de France de desserts, il a vécu des expériences à l’international, notamment à New York, Pékin et Dubaï. Au M., Valentin Néraudeau souhaite proposer une cuisine bistronomique inventive, mettant à l’honneur les produits du terroir français.
Antoine Robert est le nouveau P-DG des Distilleries et Domaines de Provence (Henri Bardouin, Farigoule…). Diplômé de l’École supérieure de commerce de Toulouse, Antoine Robert a débuté au sein de la filiale française des huiles d’olive Carapelli, comme responsable de catégorie. Il a ensuite collaboré en tant que chef de secteur GMS avec Reckitt, groupe spécialisé dans les produits d’hygiène et de santé. En 2020, il rejoint l’entreprise familiale Distilleries et Domaines de Provence, au poste de responsable de l’export, où « il participe au rayonnement de la gamme à l’international » et contribue « à l’intégration d’une nouvelle référence, Gin XII, au sein du portefeuille ».
En baisse
Les brasseries françaises craignent les augmentations de taxes, votées le 23 octobre en commission des affaires sociales. Ces nouvelles mesures, représentant plus de 1 Md€, pourraient entraîner la fermeture de centaines de brasseries à travers le pays. Les amendements proposés doublent la fiscalité sur la bière. Ce durcissement affectera les brasseries, mais aussi les producteurs d’orge, les malteurs et les verriers. Les CHR, déjà fragilisés, subiront eux aussi les conséquences de cette décision. « Alors qu’une brasserie cesse son activité chaque semaine, ces augmentations viendront amplifier ce phénomène », s’inquiète Magali Filhue, déléguée générale de Brasseurs de France.
Dans la presse
La guerre des menus à 5 €. « Dans les fast-foods, les formules à petits prix ont été relancées face à la crise du pouvoir d’achat. Les acteurs du secteur ont chacun leur stratégie pour attirer les budgets serrés. » Comme l’indique Le Parisien dans un article publié le 21 octobre, les enseignes offrant des menus à 5 € (avec trois ou quatre produits) se sont désormais multipliées. Si le menu Qarrément bon de Quick– un burger au choix, une frite, une boisson et une glace – est temporaire, les menus présentés par McDonald’s, KFC, Burger King ou Popeyes se révèlent permanents… Une nouveauté ! « Il n’y a pas de portrait-robot précis du consommateur. Ils sont en général un peu plus jeunes, mais il y a aussi ceux qui veulent déjeuner rapide car la commande se fait très vite, ceux qui doivent faire face à des arbitrages financiers », commente Pierre Cailleau, directeur marketing de KFC. « La clientèle qui travaille, comme les artisans ou les commerciaux », est aussi au rendez-vous chez McDo, selon le directeur marketing France, Jean-Guillaume Bertola.
Insolite
Une nuit chez Rosa Bonheur. C’est une plongée dans l’intimité de la peintre et sculptrice française qu’offre cette demeure. Le Château de Rosa Bonheur, implanté dans le hameau de By-Thomery (Seine-et-Marne) et classé Maisons des Illustres, est aujourd’hui un musée et un établissement de chambres d’hôtes. Durant cet automne 2024, « les hôtes du Château peuvent plonger dans l’histoire des lieux à travers des cartels et QR codes, révélant les secrets de chaque lieu et objet. » Mais un voyage temporel dans ce château, qui fut la résidence et l’atelier de Rosa Bonheur pendant 40 ans, a un coût non négligeable. À partir de 300 € la nuit, l’expérience inclut le petit déjeuner, une visite guidée du musée, et permet « de partir à la découverte de ses œuvres conservées mais aussi des archives récemment découvertes et jamais exposées ailleurs ».