Benoît Guérin, Marcel Ravin…Les repères de la semaine
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Benoît Guérin, Marcel Ravin… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

En hausse
Benoît Guérin est le vainqueur de la finale française du Bartenders Society 2025. Durant cette compétition de mixologie organisée en Martinique, le bartender du Santeuil Café, à Nantes (Loire-Atlantique), s’est ainsi distingué parmi les 10 finalistes du concours, qui fête cette année ses 10 ans. Benoît Guérin n’en était pas à sa première participation. Il a en effet terminé à la 3e place de la fi nale française en 2024, et s’était hissé la même année à la 4e place de la finale internationale. Organisé par Bardinet La Martiniquaise Hors Domicile (BLMHD), le concours The Bartenders Society 2025 tiendra sa finale mondiale le 1er juillet prochain, également en Martinique.
Marcel Ravin a été sacré « Chef de l’année » aux Hôtel & Lodge Awards 2025, le 13 mai. Une reconnaissance pour le chef doublement étoilé du Blue Bay au Monte-Carlo Bay Hotel & Resort et du restaurant ELSA à Monaco. Originaire de la Martinique, Marcel Ravin s’est imposé comme une figure incontournable de la haute gastronomie. Sa cuisine, à la fois créative, métissée et techniquement maîtrisée, rend hommage à ses racines caribéennes et dialogue avec les produits méditerranéens. « Recevoir cette récompense en tant que cuisinier est une grande fierté. Elle couronne un engagement passionné et le rêve d’un enfant tourné vers la haute gastronomie mondiale », a déclaré le chef.
Le Bar Long, hébergé au sein du Royal Monceau-Raffles Paris (8e ), a été distingué dans le cadre des Star Bars Awards 2025 du Forbes Travel Guide. Une distinction qui « met en lumière 58 bars d’hôtels répartis dans 19 pays, sélectionnés pour leur excellence en matière de qualité des boissons, de présentation et de service luxueux ». Le nombre de 58 lauréats, établi à partir des évaluations du Forbes Travel Guide Star Rating 2025, rend hommage à l’année 1958, date de création du guide. Imaginé par Philippe Stark, Le Bar Long se veut à la fois chic et décontracté. Avec une perspective centrale spectaculaire et une ambiance élégamment décalée, il conjugue art de vivre et raffinement.
En baisse
Nestlé Waters attise l’inquiétude de la CFDT Agri-Agro. Dans un communiqué daté du 14 mai dernier, le syndicat se dit soucieux des conséquences sociales de la mise en cause de l’entreprise suisse « dans l’utilisation de procédés interdits pour traiter ses eaux minérales ». Et ajoute notamment que « les révélations, les enquêtes sénatoriales, les rapports des autorités sanitaires et les décisions préfectorales entretiennent une incertitude croissante quant à l’avenir de la division “ eaux ” du groupe Nestlé ». Enfin, la CFDT « exige des mesures concrètes et immédiates pour protéger les salariés de Nestlé Waters, les sites et les consommateurs ainsi que l’environnement ».
Dans la presse
Les eaux de prestige défient les grands vins. « Verres à pied, vocabulaire technique, jury d’exception… À première vue, la scène évoque une dégustation de vin. Mais ici, aucun cépage, ni robe : ce que l’on goûte, c’est de l’eau. Elles viennent de glaciers millénaires, d’icebergs arctiques ou de cratères volcaniques, et certaines d’entre elles s’arrachent aujourd’hui à plus de 150 dollars la bouteille. » Alors que s’est déroulé le FineWaters Summit à Atlanta (États-Unis), du 25 au 27 avril dernier, Le Figaro a consacré un article le 16 mai sur le marché des eaux d’exception, dont certaines font leur entrée dans la grande gastronomie. « Cette nouvelle culture n’est pas sans rappeler celle du vin. Elle inclut des détails comme la présentation, la température idéale de service, le choix des verres… Et bien sûr, la manière dont l’eau se marie avec les plats », précise l’article. Selon Michael Mascha, fondateur de FineWaters Summit, « l’eau n’est pas seulement de l’eau », elle peut avoir « un terroir, comme le vin ».
Insolite
Une pizza moitié-moitié célèbre Paris et Marseille. Le transport ferroviaire s’ouvre à la concurrence avec l’arrivée de nouveaux opérateurs. Afin de célébrer la nouvelle ligne Trenitalia reliant Paris et Marseille, Trainline a eu une idée gourmande : « Revisiter la pizza “moitié-moitié”, emblème marseillais du compromis, en une recette exclusive qui réunit les deux villes dans une même assiette. » La plateforme de réservations, Trainline, a donc demandé au chef Valentin Raffali d’imaginer une recette unique. Celle-ci sera disponible dans un camion pizza sur les parvis de la gare de Lyon (Paris), les 13 et 14 juin, et de la gare Saint-Charles, le 22 juin. « J’aime l’idée que la cuisine puisse rassembler et j’aime autant celle de voyager dans de bonnes conditions : un trajet accessible, efficace, qui relie mes deux villes de cœur », a déclaré Valentin Raffali. Le chef a intégré notamment des herbes de Provence et des anchois pour le côté Marseille de la pizza, et des champignons de Paris finement taillés pour celui incarnant la capitale.