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La Kemia, bistrot local

  • Temps de lecture : 2 min

Alliant savoir-faire et produits locaux, Théo Diop et Quentin Decourcelle proposent une cuisine aux influences méditerranéennes, à la fois engagée et de saison. Découverte de La Kemia.

La Kemia
Comptoir La Kemia. Crédit Victoria Mbele.

Le 6 octobre 2023, Théo Diop et Quentin Decourcelle inaugurent La Kemia. « Ouvrir un lieu à deux a toujours été dans le fond de notre tête », relatent-ils. Après des mois d’hésitation en raison des prix des loyers des locaux dans la ville, ils trouvent enfin un lieu au cœur de la cité, au 44, rue de la Verrerie. Une nouvelle aventure commence. Ils transforment ce local en un véritable lieu de vie. « Nous voulions créer un établissement convivial, se rappelle Théo Diop. Le midi, c’est plutôt un restaurant traditionnel. Le soir, l’ambiance est tamisée et nous mettons de la musique. La Kémia se métamorphose en bar à vins avec des plats à partager. » C’est d’ailleurs la traduction du nom de l’établissement. La Kemia fait référence aux plats nord-africains à partager. Deux soirs par mois, ils organisent des soirées à thèmes pour faire vivre leur établissement.

Théo Diop a en charge la gestion de la salle. Quant à Quentin Decourcelle, il s’occupe de la cuisine. Un duo dynamique ! Leur carte évolue en fonction des arrivages du jour. Ce mode de fonctionnement fait écho aux enjeux de leur génération. « On travaille les fruits et les légumes selon leur saisonnalité », explique le chef Quentin Decourcelle. Soucieux de l’environnement, les deux gérants choisissent des produits hexagonaux et locaux. « Nous tenons à proposer à notre clientèle des aliments de proximité. Pour la viande, on se fournit à la Boucherie Metzger, 100% française », poursuit le chef Quentin Decourcelle. Et d’ajouter aussitôt : « On s’est fixé l’objectif d’être 100% local d’ici à trois ans. En ce qui nous concerne, nous partons du produit puis nous adaptons le prix en conséquence et non l’inverse. » Cet engagement ne s’arrête pas à l’assiette mais également à l’après.

« En ce moment, on tente de revaloriser au maximum nos déchets. Nous sommes en phase d’expérimentation. À l’avenir, nous aimerions vraiment supprimer tous nos emballages. » Loin d’être un simple argument marketing, les deux gérants espèrent bien que cette façon de penser, de concevoir leur métier, se généralisera dans la profession à l’avenir.

Carte sur table

Ouverture

Du lundi au samedi de 12h à 14h et de 19h à minuit, sauf le lundi midi

Effectif

6

Capacité d'accueil

85

Ticket moyen

50€ le soir

Nombre de couverts par jour

Entre 20 et 35 la semaine et entre 70 et 80 le week-end

Prix du plat

Entre 18 et 25€

Prix verre de vin

6€

Prix du café

2,20€

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À la tête

Théo Diop et Quentin Decourcelle

Tout commence à l’École hôtelière de Savignac (Aveyron). Les deux jeunes hommes s’y rencontrent et deviennent amis. Puis, leurs chemins vont s’éloigner. Quentin Decourcelle, chef de cuisine, continue sa formation à l’école Ferrandi et commence sa carrière dans des établissements étoilés. Quant à Théo Diop, maître en salle, il passe un MBA de management hôtelier en Suisse et travaillera dans des restaurants et hôtels de renom. Quelques années plus tard, l’idée de créer un lieu à eux leur vient en tête. Entre Quentin Decourcelle qui voulait trouver du soleil et Théo Diop, originaire de la région, la ville d’Aix-en-Provence est apparue comme une évidence pour lancer leur projet.