La ville du vin en transition

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Retrouvez l’édito de l’Auvergnat de Paris du 3 août 2023 par Jérémy Denoyer, rédacteur en chef.

bordeaux
La tour Pey-Berland, du nom de l’archevêque Pey Berland, est le campanile de la cathédrale Saint-André. Crédit : Lise Gaeta.

Le vignoble bordelais profite d’une réputation et d’une notoriété incomparables en France comme à l’étranger. Les viticulteurs et négociants de Bordeaux et sa région exportent, dès l’époque médiévale, leur production outre-Manche. Mais le vin, célébré depuis 25 ans chaque été dans toute la ville – et dont un musée lui est dédié (la Cité du vin, ouverte en 2016) –, n’est plus le seul moteur de son attractivité. Depuis 2007, quelque 1 800 hectares de la ville ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco, faisant de Bordeaux le plus important ensemble urbain classé au monde. La politique de réhabilitation de la préfecture de la Gironde, menée par son maire Alain Juppé entre 2006 et 2019, est notable. Notamment sur les quais, la place de la Bourse et certains quartiers populaires. « La ville s’est réveillée. Les aménagements mis en place et l’arrivée du tramway ont permis un apport touristique énorme », soutient Agathe Corre, guide conférencière pour l’office de tourisme et des congrès de Bordeaux Métropole. En matière de restauration, Bordeaux n’est pas en reste. Au contraire, avec plus de 2 300 établissements, la ville serait même celle qui comptabilise le plus de restaurants par habitant en France. Bien que l’offre bordelaise ne soit pas particulièrement évolutive, note Fabrice Rollo, président du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) du Bassin aquitain, « certains restaurants tendent à se diversifier, proposant des produits bios, locaux, ou des plats vegans »

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