« Le contrôle d’identité ne sera pas appliqué » par les restaurateurs

  • Temps de lecture : 2 min

Jean Terlon, vice-président de l’Umih-restauration s’est exprimé au sujet du passe vaccinal. D’après lui, les restaurateurs n’appliqueront pas le contrôle d’identité car ce passe est facilement falsifiable et ne comprend pas de photo. Il juge également que les professionnels n’ont pas le temps et ont trop de problème pour se concentrer sur les vérifications du passe vaccinal.

D'après Jean Terlon, les restaurateurs n'ont pas le temps d'appliquer les contrôles d'identité. Crédit : La Revue des Comptoirs.
D'après Jean Terlon, les restaurateurs n'ont pas le temps d'appliquer les contrôles d'identité. Crédit : La Revue des Comptoirs.

« Le contrôle d’identité ne sera pas appliqué ». Au lendemain de l’adoption du projet de loi sur le passe vaccinal, Jean Terlon s’explique sur cette réforme auprès de nos confrères de franceinfo. D’après lui, les restaurateurs n’appliqueront pas cette vérification. « Car, un, il n’est pas obligatoire, et deuxièmement on n’est pas formés à juger de la validité de ce passe ». Le vice-président de l’Umih-restauration ne mâche pas ses mots. Il explique que le secteur « n’a pas le temps et on a déjà suffisamment de problèmes dans la restauration aujourd’hui ».

D’après lui, le seul doute possible s’exprime lorsque « vous êtes un homme et qu’il y a un prénom féminin écrit » sur le passe. Le vice-président de l’Umih-restauration dénonce « un contrôle au faciès ». Il craint également que cela n’entraine « des discussions stériles, voire des conflits à l’entrée des restaurants ».

Jean Terlon exprime également sa réticence aux contrôles d’identités en racontant que«le passe sanitaire est, depuis le début, falsifiable. C’est exactement le même problème que la carte Vitale.»Il continue en dénonçant le«mauvais choix»d’avoir mis un passe sanitaire sans photo.«Donc aujourd’hui, on nous demande à nous, professionnels, de rectifier ce problème», déplore-t-il.

PARTAGER