Le Guernika, charme basque au Petit-Bayonne
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Bistrot du quartier du Petit-Bayonne, Le Guernika est tenu par la famille Berniolles depuis 1987. Le fils, Nicolas Berniolles, maintenant à la tête de l’établissement, y fait rimer bonne humeur et plats français réconfortants.
L’histoire du Guernika commence le1er juin 1987. Le restaurant tire son nom du Réseau Comète Guernika, une organisation de résistants du Pays basque lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont les parents de Nicolas Berniolles, l’actuel propriétaire, Cathy et Éric, qui ont ouvert l’établissement. « Au départ, c’était plus un bar. Ils faisaient vivre le quartier du Petit-Bayonne », se rappelle-t-il. D’ailleurs, ce quartier, ils le connaissent sur le bout des doigts. De génération en génération, les Berniolles ont toujours vécu ici et y sont connus de tous. Petit à petit, le bistrot de quartier est devenu un endroit emblématique du Petit-Bayonne.
Puis, il y a 12 ans, Cathy et Éric Berniolles se sont retirés pour laisser place à leur fils, Nicolas. « Je travaillais déjà au restaurant depuis 1992. Mais, en 2012, je pense que c’était le bon moment… et mes parents sont partis à la retraite », raconte le nouveau gérant. Très jeune, il a su qu’il voulait travailler dans la restauration : « J’ai toujours aimé faire plaisir et cuisiner pour les autres ». Quand on entre dans Le Guernika, on sent tout de suite cette atmosphère chaleureuse et joyeuse : « On a toujours eu ce côté très familial dans l’établissement. Le grand-père travaillait dans l’hôtellerie. Alors, l’hospitalité est comme innée chez nous. »
Au Guernika, on y mange des plats traditionnels français et, notamment, des plats de viande : « Notre menu est assez court mais on a des suggestions qui changent fréquemment. De plus, on propose certains plats qui sont très rarement à la carte des autres restaurants, comme du foie de veau ou des rognons ».
Mais le plus grand succès du restaurant demeure les chipirons : ces petits calamars restent une spécialité locale. Le restaurant préconise au maximum des produits de la région. « On travaille avec la laiterie Marengo, basée à Bayonne. Nos sardines viennent de Saint-Jean-de-Luz et notre bœuf Axuria de Mauléon-Licharre. Bien évidemment, on cuisine avec du piment d’Espelette. » En somme, de l’ultra-local : « Sublimer des produits de notre région fait sens avec l’âme du restaurant et nos valeurs », ajoute Nicolas Berniolles. Table à succès, Le Guernika accueille une clientèle diverse. « Comme Bayonne est une ville dynamique et touristique, on reçoit autant d’étudiants que de visiteurs, des habitués du quartier et des travailleurs du coin. »
S’il y a bien un événement connu de tous à Bayonne, ce sont les fameuses fêtes. En outre, l’établissement se situe sur le circuit où passent les vaches, près des remparts de la ville. « À l’époque de mes parents, Le Guernika était un rendez-vous pour tous les festayres [participants aux fêtes de Bayonne, NDLR] », décrit Nicolas Berniolles. Mais, désormais, le programme a un petit peu changé. Pour des questions de logistique, le gérant doit désormais fermer ses portes à 17 heures les jours de fête. « L’année dernière, c’était la première fois que le restaurant n’ouvrait pas pendant les fêtes de Bayonne depuis l’époque des parents. » Enfin, maintenant, il y propose un apéritif dînatoire – sur des tables hautes, sans chaises – avant de devoir tout ranger.