L’été pour s’échauffer

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Retrouvez l’édito du dernier numéro de La Revue des Comptoir sur la coupe du monde de Rugby par Alice Mariette, rédactrice en cheffe.

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Alice Mariette. Crédits : DR.

600 000 visiteurs étrangers attendus. 51 jours. 2,4 milliards d’euros d’impact économique total espérés. La coupe du monde de Rugby, qui va se tenir en France du 8 septembre au 28 octobre, promet d’être une belle fête. Pour les supporters, mais aussi pour les CHR, qui pourraient bien profiter des retombées d’un tel événement sur le sol français. Les dix villes hôtes vont se remplir de centaines de milliers de spectateurs venus assister aux matchs, mais qui ne vont pas fréquenter uniquement les stades.

Selon une étude BVA menée l’an dernier, ils devraient en moyenne séjourner quatre jours sur place et dépenser 1250 €. Quant à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, elle assure que les Anglais — qui représenteront la moitié des visiteurs — auront un budget moyen de 159 € par jour et par personne. Pour ceux venant d’Afrique du Sud, il s’élèvera à 219 €, et à 217 € pour les Japonais. Une aubaine pour les acteurs du tourisme, d’autant que deux détenteurs de billets sur trois envisagent déjà de faire des activités en marge des matchs (restaurants, musées, monuments…). Atout France invite d’ailleurs les visiteurs à profiter de la compétition pour prolonger leur séjour et explorer d’autres destinations en France. Les restaurateurs et cafetiers situés dans les villes non hôtes pourront donc également en bénéficier. Sans oublier que les équipes logeront un peu partout sur le territoire. L’Angleterre au Touquet, le Chili à Perros-Guirrec, l’Afrique du Sud à Toulon, l’Irlande à Tours… De quoi mettre de l’ambiance dans ces villes, surtout que chaque nation doit organiser un événement avec la population locale.

Enfin, la retransmission des matchs semble tout indiquée pour augmenter son chiffre d’affaires, les amateurs de rugby accompagnant volontiers ce moment festif de quelques bières… Pour les CHR, il s’agit donc de transformer l’essai, afin de faire de cet événement une réussite pour le secteur. En attendant le premier coup de sifflet, je vous souhaite un bel été et une très bonne saison estivale !

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