Grèves : Thierry Marx lance un cri d’alerte

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Thierry Marx, président confédéral de l’Umih réagit à l’intervention du 22 mars du président de la République Emmanuel Macron. Il appelle au calme face à la crise sociale qui embrase le pays, tout en tirant la sonnette d’alarme pour la profession.

Thierry Marx
Thierry Marx. Crédit photo : Mathilde de l’Ecotais.

« Nous appelons tous les acteurs à retrouver le chemin de l’ordre et du retour à la normale », lance Thierry Marx, dans un communiqué. Le président confédéral de l’Umih, emboîtant le pas à Didier Chenet du GHR, interpelle Emmanuel Macron pour tirer la sonnette d’alarme. « Nous dressons un état des lieux d’une situation sociale et économique très dégradée [blocages, poubelles, grèves] sur l’ensemble du territoire qui nous empêche d’exercer notre activité. Cette crise sociale s’ajoute à la crise économique que nos entreprises connaissent avec l’augmentation considérable du coût des matières premières et de celui de l’énergie », précise-t-il.

Si Thierry Marx a déjà pu partager son opinion sur la réforme des retraites le 2 février dernier au micro de Franceinfo « Non, je ne crois pas que ce soit possible de travailler jusqu’à 64 ans car nos métiers sont quand même des métiers qui sont difficiles», ce dernier ne relance pas le sujet. « Le rôle de l’Umih n’est pas de donner un satisfecit à telle ou telle partie. Notre rôle est de défendre les intérêts de ses adhérents et des professionnels du secteur et pour répondre à notre mission nous avons fait valoir, dans la discussion, la nécessité de prendre en compte la pénibilité de nos métiers », ajoute-t-il. Les yeux rivés vers les prochains mois, et particulièrement sur les projets de lois immigration et travail, le président de l’Umih conclut par sa revendication phare : « Un vrai travail de fond sur la formation professionnelle est à réaliser afin de permettre à nos salariés séniors ou pas d’envisager une évolution dans leur carrière ».

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