Hélène Mao, Guillaume Katola… Les repères de la semaine

Hélène Mao est la gagnante de la 4e édition des Trophées de la Glace. Stéphanie Le Quellec, cheffe doublement étoilée, en était la présidente d’honneur. Le thème de cette édition 2025, « La glace dans tous ses états », a poussé les participants à repousser les limites de la créativité, en expérimentant des textures innovantes et des associations audacieuses. Sept candidats se sont ainsi affrontés dans un défi exigeant : réaliser une assiette dessert et une coupe glacée, composées à 70 % de glace. Chaque création a été évaluée par un jury composé de professionnels du secteur, dont plusieurs Meilleurs Ouvriers de France (MOF), tous réputés pour leur expertise technique et leur palette gustative.

Guillaume Katola a été intronisé par les Maîtres cuisiniers de France. Le chef, à la tête du restaurant Adour, installé au sein du campus de l’École Ducasse à Meudon (Hauts-de-Seine), intègre un cercle de 542 cuisiniers à travers le monde. Après ses débuts au restaurant Le Jules Verne (Paris 7e), en 2011, Guillaume Katola met en avant, depuis 2020, la saisonnalité et la naturalité dans ses créations culinaires, s’inspirant de la philosophie de son mentor, Alain Ducasse. À travers des plats qui célèbrent les légumes et les produits locaux, il adopte une démarche écoresponsable, en veillant à ne rien gaspiller et en utilisant les aromatiques du jardin comestible de l’École Ducasse.

Philippe Lebœuf est nommé directeur général de Dorchester Collection. Il prendra ses nouvelles fonctions à compter du mois de juin. Fort d’une riche expérience internationale dans le secteur du luxe, notamment en tant que directeur général du Raffles London at the Owo, Philippe Lebœuf a occupé des postes clés chez Concorde Hotels, Mandarin Oriental, Rosewood et Claridge’s. Diplômé de l’Université Cornell (États-Unis) et d’HEC Paris, il parle couramment plusieurs langues et a été décoré de la Légion d’honneur. Philippe Lebœuf se réjouit de porter l’héritage de Dorchester Collection vers une nouvelle étape, en consolidant la position de l’enseigne dans l’hôtellerie de luxe à l’échelle mondiale.

En baisse

Les émetteurs de titres-restaurants pourraient voir leur commissions réduites, ce qui représenterait un manque à gagner pour les groupes émetteurs de ces titres. « Alors que la réforme des titres-restaurant est aux mains de la ministre chargée du Commerce, Véronique Louwagie, il pourrait être envisagé de plafonner les commissions qui sont imposées aux commerçants. (…) Ces commissions sont aujourd’hui de 4 % et facturées par les émetteurs de titres comme Edenred et Pluxee », précise le site Les Échos investir, ajoutant que « la disparition en vue des titres papier au profit des cartes laisse espérer aux commerçants que les commissions prises par ces mêmes émetteurs seront réduites ».

Dans la presse

16 militants antispécistes arrêtés devant Gueuleton « Pendant près de deux heures, samedi, pas moins de 17 militants antispécistes ont tenté de perturber le service du midi du Gueuleton, un restaurant prisé pour ses viandes, niché dans le XVIIe arrondissement de Paris. Visage dissimulé, casquette ou capuche remontée, entièrement vêtus de noir, les auteurs de cette opération coup de poing se sont postés, peu avant midi, devant l’établissement. » C’est l’information relayée par Le Parisien, ce 23 mars. À la suite de cette manifestation du réseau Pythagore, proche de l’extrême droite, 16 personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux des commissariats du VIIIe et XVIIe arrondissement. « La dix-septième manifestante, enceinte, n’a pas été inquiétée », précise le quotidien. « Il n’y a eu aucune violence. Ils ne s’en sont pas pris aux serveurs. Mais il y avait ces photos choquantes. Nos habitués du quartier sont venus nous soutenir psychologiquement », a ajouté le directeur de l’exploitation des deux enseignes Gueuleton de Paris.

Insolite

Pan : un bar à tir virtuel Ce nouvel établissement pourrait vous effrayer. Si Pan se présente comme « le premier bar tir à Paris », ce lieu au cadre élégant proposera avant tout de vivre « une expérience de tir ludique dans des salons privatifs ». Tout en s’essayant au ball-trap dans un stand de tir virtuel sur écran, les clients (âgés de 16 ans minimum) pourront profiter dès le 5 avril d’une sélection de cocktails ou de plats, en commandant directement depuis leurs espaces. « Nous avons voulu créer un lieu où les gens peuvent se défier, s’amuser et partager des moments uniques, tout en découvrant une activité originale et accessible à tous. Notre priorité est d’offrir une expérience sûre et agréable, dans un cadre moderne et chaleureux, pour que chacun puisse vivre des sensations inédites », explique David Musset, président de Pan