Le poulet du Bourbonnais décroche l’AOC

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Le poulet du Bourbonnais devient ainsi la deuxième volaille française, avec Bresse, à se distinguer de la sorte.

Le Poulet du Bourbonnais est désormais AOC.
Le poulet du Bourbonnais est désormais AOC. Crédits : Au Coeur du CHR.

Victoire ! Après 20 ans de démarches, d’ajustements et de travaux divers, la filière du poulet du Bourbonnais, adossée au Syndicat de défense des volailles fermières d’Auvergne (Syvofa), vient de décrocher le graal : dans la torpeur de l’été, le poulet du Bourbonnais a enfin obtenu l’Appellation d’origine contrôlée (AOC) tant convoitée.

Il s’agit de la deuxième volaille française, avec Bresse, à se distinguer de la sorte. C’est une consécration pour Allier Volailles (groupe Solexia), seul abattoir d’une aire d’appellation qui s’étend sur une grande partie du territoire de l’Allier à travailler le fameux poulet du Bourbonnais. Car la filière, en comparaison à l’ensemble du marché de la volaille auvergnat, fait figure de Petit Poucet.

Un cahier des charges AOC strict

Neuf éleveurs et un abattoir concourent ainsi à commercialiser 26 000 poulets chaque année. Ce produit haut de gamme se retrouve ensuite chez les bouchers, les restaurateurs ainsi qu’entre les mains de certains grossistes rungissois, à l’instar de la maison Huguenin – 10 % des volumes seulement finissent leur course sur les étals de la GMS. Le volatile bénéficie, durant son élevage, des meilleurs traitements.

Le cahier des charges stipule que le poulet du Bourbonnais doit gambader au minimum 100 jours avant de rejoindre l’abattoir Allier Volailles. Les volailles disposent d’un parcours herbeux ombragé de 3 000 m2 au minimum et ne doivent pas dépasser une concentration supérieure à 500 animaux. Enfin, des petits poulaillers en bois sur plancher de 70 m2 permettent aux poulets du Bourbonnais d’être à l’abri la nuit.

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