Nouvelle classification des métiers des CHR intégrant les diplômes

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Une nouvelle classification des métiers dans l’hôtellerie-restauration va remplacer celle datant de 1997. Elle va notamment intégrer la formation et les diplômes.

L'ensemble de la grille des salaires a connu une augmentation moyenne de 16,33%. Image d'illustration.
L'ensemble de la grille des salaires a connu une augmentation moyenne de 16,33%. Image d'illustration.

Un titulaire de CAP cuisine ne pourra désormais plus exercer au niveau I. L’échelon 1 du niveau II devenant le minimum légal. C’est ce que mentionne la nouvelle classification des métiers de la branche, signée par l’Umih, le GNI, le GNC, le SNRTC (côté patronal), ainsi que la CFDT, FO et la CFE-CGC (côté salarié). La CGT n’a pas signé cet accord.

Pour tenter d’endiguer la très forte pénurie de personnel, les partenaires sociaux se sont entendus pour classifier les catégories professionnelles par rapport aux compétences exigées. Cette nouvelle grille remplace l’ancienne datant de 1997, devenue « complètement obsolète », selon Thierry Grégoire, porte-parole de l’Umih. Elle détaille d’un côté les compétences demandées pour chaque échelon en matière de technicité, de formation, d’autonomie et d’animation d’équipe. De l’autre, l’échelon minimum d’embauche par rapport aux diplômes obtenus, ainsi que l’échelon minimum par type de métier. « Cette classification va permettre la reconnaissance de nouveaux métiers et des diplômes », a assuré Thierry Grégoire à l’AFP. Pour la CFDT, cette avancée permet de « définir un positionnement clair à chaque salarié ».

Après l’augmentation moyenne de 16,33 % de l’ensemble de la grille des salaires, les partenaires sociaux tentent de trouver des solutions pour faire face à la pénurie de personnel. Des accords similaires sont désormais attendus en matière de qualité de vie au travail (QVT), de prévoyance et de protection sociale.

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