Face à l’inflation : en ruralité, Delphine Désérier s’inquiète

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Témoignage de Delphine Désérier, gérante du Cottance Café à Cottance dans la Loire, dans « Face à l’inflation ».

Illustration Delphine Désérier Cottance Café
Delphine Désérier. Crédits : Au Coeur des Villes.

Face à la flambée des matières premières et à la crise énergétique, comment les restaurants s’adaptent-ils ? C’est pour répondre à cette question que nous sommes partis à la rencontre des professionnels du secteur. Témoignage de Delphine Désérier, la gérante du Cottance Café à Cottance (42), dans « Face à l’inflation ».

Avez-vous pris la décision de répercuter la hausse des prix sur vos cartes ?

J’ai augmenté les prix de mon menu depuis le 1er septembre. J’avais des tarifs vraiment bas avant, donc j’avais prévu depuis un moment de passer cette augmentation. Mais c’est certain que cela ne sera pas plus mal vu le prix des matières premières.

Quelles sont vos astuces pour réduire votre facture énergétique ?

Je suis très inquiète sur ce point. Ce n’est que le début et ce qui suit s’annonce déjà difficile. Je chauffe avec un poêle à granule et, quand j’arrive à m’approvisionner, ma facture est multipliée par deux. Mais ce qui m’inquiète le plus c’est la fréquentation. Si mes clients subissent aussi cette augmentation, ils réfléchiront à deux fois avant de venir dans mon établissement. Je risque grandement de perdre ma clientèle.

Si on en vient à rationner l’électricité, resterez-vous ouvert ou fermé ?

Déjà je n’y crois pas vraiment. Puis j’espère bien que si cela devait arriver, certains auront la jugeote de voir que d’autres établissements devraient rationner leur consommation avant nous. Mais bien évidemment que sans électricité je vais devoir fermer.

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