Face à l’inflation : La Pente Douce change son fonctionnement

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Témoignage de Typhaine Miss, co-gérante du restaurant La Pente Douce à Toulouse, dans « Face à l’inflation ».

La pente douce, Toulouse
Restaurant La pente douce, Toulouse. Crédit photo : Alice Mariette.

Face à la flambée des matières premières et à la crise énergétique, comment les restaurants s’adaptent-ils ? C’est pour répondre à cette question que nous sommes partis à la rencontre des professionnels du secteur. Témoignage de Typhaine Miss, la gérante de La Pente Douce à Toulouse, dans « Face à l’inflation ».

Avez-vous pris la décision de répercuter la hausse des prix sur vos cartes ?

Plus ou moins. Nous avons surtout changé notre fonctionnement. Nous n’avons plus de carte mais nous avons mis en place un menu dégustation, à un prix non-négligeable.
En plus de cela, nous avons pris la décision de ne plus ouvrir le midi, sauf pour de la vente à emporter. La hausse des prix et les difficultés liées au personnel nous ont totalement fait revoir notre façon de travailler au restaurant.

Quelles sont vos astuces pour réduire votre facture énergétique ?

Comme tous nos confrères, nous n’avons pas de solution toute faite. Pour le coup, nous n’allumons plus la plaque coupe-feu. En plus de cela, nous faisons attention à la lumière, à la climatisation et au chauffage – comme nous l’avons toujours fait.

Si on en vient à rationner l’électricité, resterez-vous ouvert ou fermé ?

Du fait de notre nouvelle organisation, cette situation hypothétique ne devrait pas nous poser de problème. Il faudra peut-être faire attention à nos zones de froid et à nos frigos, mais la situation devrait être tenable. Puis je doute que les heures de rationnement soient effectives en fin de journée en plein hiver.

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