Face à l’inflation : Le Boutaric est en attente

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Témoignage d’Olivier Villechalane dans « Face à l’inflation», gérant du restaurant Le Boutarix à Figeac.

Illustration Le Boutaric
Le Boutaric. Crédits : Au Coeur des Villes.

Face à la flambée des matières premières et à la crise énergétique, comment les restaurants s’adaptent-ils ? C’est pour répondre à cette question que nous sommes partis à la rencontre des professionnels du secteur. Témoignage d’Olivier Villechalane, gérant du restaurant Le Boutaric à Figeac, dans « Face à l’inflation ».

Avez-vous pris la décision de répercuter la hausse des prix sur vos cartes ?

À ce jour, nous n’avons pas encore augmenté nos tarifs. Mais ce serait mentir de dire que nous ne sommes pas inquiets. Si le bouclier tarifaire va nous protéger en partie pour l’énergie, c’est du côté des fournisseurs que le stress se fait ressentir. Ceux avec des structures de plus de dix employés vont nécessairement augmenter leurs prix, et nous allons devoir nous y adapter.

Quelles sont vos astuces pour réduire votre facture énergétique ?

Aujourd’hui, nous avons dû adapter nos horaires de travail. Chaque jour, nous avons retiré une heure pour compenser la perte financière de l’énergie et anticiper la suite. Si cela continue à augmenter, il est possible que cela tende encore à bouger.

Si on en vient à rationner l’électricité, resterez-vous ouvert ou fermé ?

Si rationnement il y a, bien évidemment qu’il va devenir compliqué d’ouvrir. Nous devrons à nouveau revoir nos horaires de travail et notre façon de travailler. Avec des frigos et des plaques de cuisson, un rationnement n’est pas compatible. Nous devrons récupérer le coût des factures ailleurs.
Puis bien entendu, peut-être qu’un jour les prix de la carte vont augmenter. Mais nous allons attendre le 1er janvier avant de prendre notre décision.

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