Diversité à la chaîne

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Retrouvez l’édito de L’Auvergnat de Paris du 3 juillet sur la restauration chaînée, par Jeremy Denoyer, rédacteur en chef.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

En cinq ans, la restauration chaînée a progressé de 26 % en France. Celle-ci est portée notamment par la restauration rapide, qui représente désormais les trois quarts de ce marché. Que ce soit en fast food ou en restauration à table, les chaînes de restauration proposent aujourd’hui un panel d’offres très variées.

Des groupes multi-enseignes comme Bertrand (Burger King, Hippopotamus, Pitaya…), Yum (Pizza Hut, KFC…), Le Duff (Del Arte, Brioche Dorée…) ou Wagram Food Service (Columbus Café, Krispy Kreme…) incarnent cette pluralité segmentielle. Si le burger reste le leader incontesté de la restauration chaînée avec plus de 8,8 Md€ de chiffre d’affaires en 2024 selon Food Service Vision, la viennoiserie-sandwicherie, les grills et les spécialistes du poulet (frit, en particulier) représentent chacun un segment ayant dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier.

Les concepts de street food asiatique (chinoise, coréenne ou thaïlandaise) gagnent du terrain dans l’Hexagone, tandis que plusieurs enseignes américaines comme Five Guys ou plus récemment Popeyes, Dunkin’ et Wingstop se sont implantées dans nos villes. D’autres, à l’instar de Captain D’s (spécialiste du poisson), prévoient aussi de traverser l’Atlantique en 2026. Malgré cette profusion d’établissements et une diversité de thématiques, les chaînes de restaurants continuent de se développer pour répondre aux attentes de nouveaux consommateurs, avides de produits de qualité ou davantage de végétal. Le dynamisme de la restauration chaînée a même éveillé l’intérêt des influenceurs, à l’instar de Michou et Amixem qui ont tous deux lancé leur propre concept de street food l’année dernière.

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