Rodolphe Régnauld président des Toques d’Auvergne, chiffre d’affaires record pour Logis Hôtels… Les repères de la semaine

  • Temps de lecture : 4 min

Rodolphe Régnauld président des Toques d’Auvergne, CA record pour Logis Hôtels… Les repères de la semaine, avec l’Auvergnat de Paris.

Rodolphe Régnauld
Rodolphe Régnauld. Crédits : DR.

Le chef Rodolphe Régnauld est le nouveau président des Toques d’Auvergne. Cette association de premier plan, créée en 1980, fédère les cuisiniers des quatre départements auvergnats : Puy-de-
Dôme, Allier, Cantal et Haute-Loire. On trouve, au sein de l’association, une cinquantaine de chefs, étoilés, détenteurs de Bibs gourmands ou simples maîtres queux, qui mettent la gastronomie auvergnate à l’honneur. Rodolphe Régnauld est chef propriétaire de L’Auberge du Pont, à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme). Il a décroché sa première étoile en 2021 avant que son restaurant ne soit ravagé par les flammes. Il succède au chef Jean-François Fafournoux qui présidait les Toques d’Auvergne depuis 2015.

Romain Besseron et Thierry Charrier prennent la tête de l’association des Cuisiniers de la République française. Ils succèdent à Guillaume Gomez et officient respectivement dans les cuisines de
Matignon et du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Leur coprésidence a débuté le 1er janvier. Si la présidence évolue, le reste du bureau reste inchangé. Antoine Caribaux continuera d’exercer ses fonctions de secrétaire général de l’association tandis que Cédric Chabaudie et Lionel Veillet resteront en charge de l’organisation des concours. Pour ses années de service, Guillaume Gomez se voit attribuer le titre de président d’honneur de l’association aux côtés des chefs Bernard Vaussion et Fabrice Desvignes.

Logis Hôtels annonce un chiffre d’affaires record de 201,6 millions d’euros en 2022. En effet, le groupe hôtelier enregistre sa plus forte croissance en un an (+ 52% par rapport à 2021). Après deux années consécutives marquées par la crise sanitaire, Logis Hôtels a vu revenir sa clientèle européenne à un niveau équivalent à 2019 tandis que le tourisme intérieur continue d’exploser en France (+ 45% par rapport à 2021). Outre la clientèle loisirs, le groupe constate une réelle reprise des voyages d’affaires avec une augmentation de 45% également par rapport à 2021. Fort de ces résultats, le groupe Logis Hôtels entend aujourd’hui conquérir de nouvelles parts de marché autour de nouveaux projets et souhaite ainsi “changer d’échelle et d’image”.

En baisse

La production de truffes est en chute libre dans la Drôme et ses départements limitrophes. Selon l’AFP, les sécheresses estivales couplées à de fortes précipitations durant l’automne ont largement contribué à cette chute qui avoisine les – 60% dans ce bassin de production historique que représente notamment la Drôme. Alors que les récoltes ont débuté en décembre, les producteurs ne peuvent que constater les dégâts. Ils sont logiquement contraints d’augmenter leurs tarifications. Durant les fêtes de fin d’année, où la truffe s’invite au restaurant, les prix ont flambé et affiche + 50%, soit 1200 à 1500 euros le kilo, en moyenne. Chaque année, en France, environ 50 tonnes de truffes noires sont commercialisées.

Vu dans la presse

Un boycott à 20.000€. Le site d’informations généralistes Actu.fr se fait l’écho de la mésaventure d’un patron de bar lyonnais qui avait décidé de boycotter la Coupe du monde de football 2022. Serge Verna, propriétaire du Red House, dans le 8e arrondissement de Lyon, avait décidé de ne diffuser aucun des matchs de la compétition pour “des raisons morales”. Bilan des courses, le Red House a perdu 20.000 euros de chiffre d’affaires en comparaison avec le mondial de 2018, année où le bar avait diffusé les matchs. Le patron dit s’être tiré une balle dans le pied. “Personne n’a suivi au niveau des bars. Finalement, cette coupe, c’est passé comme une lettre à la Poste. En fait, tout le monde s’en fout. Je m’attendais vraiment à ce que les jeunes, chez qui on perçoit de plus en plus une conscience écologique, allaient suivre le mouvement. Mais non. On a reçu peu de soutien et on est vraiment très déçus et très étonnés”, déplore-t-il.

Insolite

L’A380 n’accueillera pas de clients pour la nuit. Frédéric Deleuze, un ingénieur d’Airbus de 38 ans, nourrissait le projet un peu fou d’ouvrir un hôtel de standing dans… un A380, à Toulouse. Le géant des airs que constitue l’A380 était censé abriter 31 chambres, dont deux suites, ainsi qu’un restaurant d’une soixantaine de couverts. Tous les voyants étaient au vert et Frédéric Deleuze escomptait une ouverture pour le début de l’année 2024. Malheureusement pour lui, le projet a été abandonné en à peine quelques semaines. “Les raisons sont d’ordre technique et économique, et ce dans un contexte où l’A380 recommence à voler dans certains endroits du monde. Je me suis aussi aperçu que faire parler le monde du bâtiment et de l’aéronautique, notamment sur la question des normes, était compliqué”, détaille-t-il, en pointant du doigt les normes de sécurité incendie qui semblaient fortement compliquer les choses. Enfin, certains investisseurs se seraient révélés frileux, dans un contexte économique très incertain, mais pourtant porteur pour l’hôtellerie.

PARTAGER