Depuis plus de six mois, La Machine à Coudes délivre une nouvelle cuisine teintée d’accents caribéens sous l’impulsion de Rémi Braflan, chef guadeloupéen notamment passé par le Park Hyatt Paris-Vendôme. Une nouvelle page pour la table de Boulogne-Billancourt fondée par Marlène Alexandre Buisson.

Au sein de La Machine à Coudes, restaurant de Boulogne-Billancourt, souffle depuis le mois d’octobre 2024 un vent venu des Caraïbes. Et pour cause, Rémi Braflan, originaire de Guadeloupe, a depuis cette date pris les rênes de la table fondée il y a 14 ans par Marlène Alexandre Buisson, ancienne avocate.
Dans l’établissement intimiste par nature – 18 places assises – le chef passé par Le Baudelaire, restaurant étoilé du Burgundy (Paris, 1er), le Park Hyatt Paris – Vendôme (2e arrdt) et l’Hôtel San Régis (Paris, 8e), propose une cuisine gastronomique teintée d’influences caribéennes. « Des épices, des arômes, des techniques de cuisson, de salaison et de confiserie », explique-t-il.
Des menus à l’aveugle
Ainsi, rien de surprenant que de découvrir en amuse-bouche son propre jambon affiné au rhum. Ni, des recettes guadeloupéennes revisitées telles que le bokit, pain traditionnel, ou le banane plantain et morue. Des plats à déguster à l’occasion de menus à l’aveugle. Aussi bien lors du déjeuner avec un menu entrée-plat-dessert à 42 €, complété d’un accord avec des vins pour 20 €, durant la semaine, et d’une offre en cinq services pour le déjeuner du samedi (deux entrées, un plat et deux desserts) à 55 €. Mais également lors du dîner avec un menu dégustation en six temps (deux entrées, deux plats et deux desserts) pour 85 €.
Les convives ont en outre la possibilité d’associer à ce menu dégustation un accord avec des rhums pour 55 €. Évidemment une signature du chef Rémi Braflan qui n’hésite pas à faire déguster sa collection personnelle de rhums de Guadeloupe et d’ailleurs. Une atmosphère d’autant plus chaleureuse qu’elle est facilitée par l’architecture des lieux, avec la cuisine ouverte. Sans oublier le service parfois effectué par Rémi Braflan lui-même. « Une belle cuisine mais qui reste conviviale, de la gastronomie qui demeure chaleureuse », résume enfin Marlène Alexandre Buisson.