Taxe de séjour à Paris : la gronde des professionnels

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La décision d’augmenter de 200% la taxe de séjour en 2024 passe mal. L’UMIH et le GNC dénoncent une décision arbitraire.

Chambre de l'hôtel Norman
Chambre de l'hôtel Norman. Crédit Norman.

La colère gronde parmi les professionnels du tourisme face à l’article 27 ter du projet de loi de finances 2024. En effet, la hausse prévue de 200% de la taxe de séjour à Paris et en Île-de-France pour 2024 a été vigoureusement critiquée par l’Umih et le GNC.

Les professionnels ont présenté plusieurs scénarios pour concilier les besoins de financement des transports franciliens avec la réalité des hôtel. Ils ont néanmoins tous été rejetés. L’adoption de cette augmentation de la taxe de séjour à Paris prévoit ainsi une collecte annuelle de 423 millions d’euros, dépassant largement les 200 millions d’euros nécessaires indiqués par Île-de-France Mobilités et le Gouvernement.

« Les dés étaient pipés dès le départ ! Y avait-il une réelle volonté de faire évoluer la situation ? Nous dénonçons cette décision arbitraire en contradiction avec l’engagement du Président de la République et du Gouvernement de ne pas créer un nouvel impôt. Il faut vraiment enrayer cette habitude qui consiste à systématiquement ponctionner les touristes pour financer les schémas de transports régionaux. Encore un coup dur pour la compétitivité de notre secteur et pour l’image de la France, à l’heure où tous les projecteurs sont braqués sur PARIS 2024 », déclarent Véronique Siegel, présidente Umih branche hôtellerie, et Jean-Virgile Crance, président du GNC.

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