Les CHR de Courbevoie signent une charte contre le gaspillage alimentaire

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Les métiers de bouche et le secteur de l’hôtellerie-restauration de Courbevoie signent une charte contre le gaspillage alimentaire.

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Des fruits jetés, gaspillés. Crédit UnSplash.

Depuis 2020, la ville de Courbevoie lutte contre le gaspillage alimentaire avec la charte qu’elle a adopté en décembre de la même année. Cette dernière, déjà signée à l’époque par les grandes et moyennes surfaces, a accueilli dans ses rangs, ce vendredi 2 février 2024, les métiers de bouche, les marchés comestibles, le secteur de l’hôtellerie-restauration, l’hôpital Rives de Seine et le restauration collective scolaire. Le cahier des charges de la charte oblige de valoriser les produits écartés sur des critères esthétiques ou de calibrage, de promouvoir la vente en vrac, ou encore de lutter contre les emballages.

Ces nouvelles signatures ont eu lieu lors d’une conférence internationale contre le gaspillage alimentaire en présence de Robert Van Otterdik, expert agro-industries auprès de l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO). De son côté, Thierry Marx, président de l’Umih, était présent pour démocratiser l’usage du « doggy bag ».

Cette initiative, avec l’aide de Phénix qui facilite le transit des invendus – start-up Française qui accompagne les entreprises dans la réduction du gaspillage -, aurait déjà sauvée l’équivalent de 400.000 repas, selon la ville. Arash Derambarsh, adjoint au maire de la ville, espère continuer sur cette lancée : « L’objectif, à la fin du mandat, est d’atteindre les 700.000 repas. »

De spectateurs à acteurs

Par ailleurs, après trois ans d’observation, plusieurs villes des Hauts-de-Seine ont rejoint la charte contre le gaspillage alimentaire. Il est question de Puteaux, La Garenne-Colombes, Villeneuve-la-Garenne ou encore Rueil Malmaison. Enfin, selon l’adjoint au maire de Courbevoie, cette lutte permet également d’agir pour le réchauffement climatique. « Selon les rapports du projet Drawdown et du Giec, il existe trois leviers pour agir contre le réchauffement climatique. Et la lutte contre le gaspillage alimentaire en est un », précise-t-il.

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