Dans le cadre du cycle « Vers les étoiles » lancé par Meet my Mama en partenariat avec Fauchon l’Hôtel Paris, les chef.fes Julia Sedefdjian, Rebecca Lockwood et Mory Sacko ont partagé leur vision du métier de cheffe lors d’une conférence.
Ce lundi 11 mars s’est tenue la seconde conférence du programme «Vers les étoiles». Cette dernière était une nouvelle fois organisée par le traiteur engagé Meet My Mama au sein de Fauchon l’Hôtel Paris (8e) dans le cadre de leur partenariat pour une mise en lumière des femmes dans le milieu de la gastronomie. La conférence avait pour thème «Oser saisir et créer les opportunités ». L’événement était également l’occasion pour les «mamas» présentes ce jour-là d’échanger avec trois grands noms de la gastronomie : Julia Sedefdjian, Rebecca Lockwood et enfin Mory Sacko.
Lors de ce moment, les trois chef.fes de talent sont notamment revenus sur leur enfance et sur ce qui les avait poussé à se lancer dans le monde de la gastronomie et l’entrepreneuriat.
Ainsi, le chef Mory Sacko, sixième enfant d’une fratrie de neuf, a confié avoir eu une enfance très douce. «Je n’ai jamais été très inquiet car j’ai eu la chance d’être entouré de beaucoup d’amour. C’était plus simple de se lancer, d’oser », a-t-il déclaré avant d’ajouter : «finalement, j’ai aimé ce métier avant même de savoir cuisiner. »
Julia Sedefdjian cheffe du restaurant Baieta (Paris 5e), reconnue pour avoir été la plus jeune cheffe étoilée de France, a quant à elle affirmé avoir eu «une enfance plutôt rebelle». Cette dernière a d’ailleurs très rapidement souhaité se lancer dans le monde de la cuisine. Dès lors, elle ne s’imagine aucunement continuer dans une filière générale. Ainsi, dès 14 ans, elle commence sa première alternance dans un restaurant gastronomique. «J’ai trouvé beaucoup de repères dans la cuisine et c’est ce dont j’avais besoin», a-t-elle déclaré.
Enfin, la cheffe brésilienne Rebecca Lockwood a confié avoir eu un père «dont la cuisine était très inspirante » avant d’ajouter : «Je lui ai dit que je voulais devenir cheffe. Il m’a alors dit qu’il n’y avait que des hommes qui étaient des grands chefs mais pour moi c’était cheffe ou rien.» Passionnée, la cheffe brésilienne a également déclaré dans un grand éclat de rire : «c’était une façon pour moi de manger bien tout ma vie, partager de beaux moments.»
Devenir cheffe : l’expérience en ligne de mire
Si les grandes écoles de cuisine ont souvent leur mot à dire car elles incarnent «un formidable lieu de découvertes et une boite à outils nécessaire», affirme Mori Sacko, les trois intervenants se sont néanmoins accordés sur le fait que c’est avant tout «l’expérience et les heures passées à découper des légumes qui fait le ou la chef.fe» mais «également l’envie de mettre en avant sa propre cuisine », a précisé Rebecca Lockwood.
Enfin, être cheffe, ce n’est pas seulement savoir cuisiner c’est également «incarner un véritable leadership » a précisé la cheffe Rebecca Lockwood. «Un chef sans sa brigade, il n’est rien », a enfin ajouté Julia Sedefdjian pour qui le travail d’équipe reste la clé.