Thierry Marx et Laurent Théodore lance un appel de soutien aux bistrotiers

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À l’occasion de la seconde édition de la Journée des Terrasses, le président de l’Umih Thierry Marx et le président de France Boissons Laurent Théodore appellent les Français à soutenir le secteur en se rendant en terrasse.

Terrasse de restaurant.
Terrasse de restaurant. Crédit : Unsplash.

« Qu’il pleuve, qu’il vente, en plein soleil ou à l’ombre, seul ou collé à ses voisins, dans une grande ville ou un petit village, les terrasses sont le symbole d’un certain art de vivre à la française. Dans le monde entier, les terrasses de nos villes participent de notre rayonnement. De Jean-Paul Sartre attablé au café Flore à Emily in Paris sur Netflix en passant par Hemingway ou Balzac : la terrasse, c’est la France », clament Thierry Marx et Laurent Théodore. Les deux hommes, respectivement présidents de l’Umih et de France Boissons, ont appelé les Français à se rendre en terrasse ce mercredi 24 mai 2023, à l’occasion de la seconde Journée des Terrasses. Selon eux, « les terrasses constituent un espace essentiel non seulement pour la sociabilité des villes et villages mais aussi pour le dynamisme économique des commerces de proximité ».

Pour autant, les deux présidents sont catégoriques : les terrasses françaises sont menacées. Ils appellent donc à les soutenir, alors que leur nombre à diminué partout en France. « Si l’engouement des Français pour les terrasses a été historique au sortir du confinement, il faut réfléchir aux difficultés récentes des municipalités pour concilier, d’un côté, le développement des nouvelles terrasses estivales qui se développent sur nos voiries depuis 2021, avec, de l’autre, les besoins légitimes des riverains en termes de tranquillité débouchant sur de nombreuses fermetures d’établissements, expliquent les deux hommes.» Les deux directeurs concluent ainsi :« À l’avenir, il faudra également s’assurer que ce secteur économique innovant, dynamique, pourvoyeur d’emplois évolue avec la ville pour nous permettre, malgré les évolutions urbanistiques et la pression du foncier, de continuer à faire battre le cœur de nos territoires et faire vivre la culture populaire française. »

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