Chères terrasses
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Retrouvez l’édito de l’Auvergnat de Paris du 4 mai 2023 par Jérémy Denoyer.

Elles ont pointé leur nez depuis quelques semaines. Les terrasses estivales s’invitent (timidement encore) notamment sur les trottoirs, les places de stationnement et les terre-pleins. Elles sont synonymes du retour des beaux jours, et surtout d’une activité plus soutenue pour les professionnels du CHR. En 2020, l’instauration de ces terrasses fut une proposition intelligente de la maire de Paris, Anne Hidalgo, à la suite de longues semaines de confinement relatives à la crise sanitaire du coronavirus. Ces terrasses ont redonné le goût d’une vie sociale, dont nous avions trop longtemps été séparés. Cet épisode pandémique semble désormais loin derrière nous. Et la mise en place de ces terrasses s’est depuis un peu complexifiée. La tolérance n’est aujourd’hui plus la même. Les restaurateurs et les bistrotiers doivent faire une demande d’autorisation pour aménager une terrasse estivale. La gratuité du dispositif n’est plus. Afin de pouvoir profiter de ces installations éphémères, le dossier doit répondre à plusieurs principes esthétiques et d’accessibilité. Mais cette démarche semble aujourd’hui plus que necessaire pour de nombreux commerces. Si le traitement des demandes est estimé à deux mois par la Ville de Paris, la municipalité a déjà attribué (ou reconduit) 3 800 terrasses depuis la fin d’avril. Qu’elles soient temporaires ou pérennes, les terrasses sont pleinement intégrées à notre art de vivre. Elles seront d’ailleurs célébrées dans tout le pays – ce 24 mai – à l’occasion d’une journée dédiée et organisée par France Boissons.