Edito : Courtepaille, le challenge du renouveau

  • Temps de lecture : 2 min

Retrouvez l’édito du dernier numéro de l’Auvergnat de Paris par Jérémy Denoyer.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

Faire revivre une enseigne populaire, c’est le défi entrepris par le groupe La Boucherie. Depuis le mois de juin, Courtepaille – chaîne de restauration vacillante, rachetée par Napaqaro fin 2020 et revendue deux ans plus tard – est en phase de (nouvelle) reconstruction. Pour mener à bien cette reprise en main, le groupe familial a d’abord réduit la voilure : 68 restaurants franchisés et 10 succursales ont été conservés par le nouveau propriétaire… alors qu’il existait encore près de 200 établissements ornés d’une hutte au début de cette décennie.

C’est le renouvellement de la carte qui marque aujourd’hui la relance de cette enseigne créée en 1961. « Nous ne baissons pas les tarifs, mais nous avons étiré la gamme de prix. Nous avons des produits très abordables avec des tarifs agressifs, comme la Court’pause à 12,50 € et d’autres plus chers, comme l’assiette du grillardin (28,90 €) », explique Alexandre Baudaire, directeur général du groupe La Boucherie, dans l’entretien qu’il accorde à L’Auvergnat de Paris.

En s’appuyant sur des achats de produits « à un bien meilleur prix » que ses prédécesseurs, le nouvel acquéreur de Courtepaille a changé « la mécanique du menu » afin de répondre à des clients « qui veulent maîtriser leur budget », sans oublier pour autant une offre plus haut de gamme (à l’instar du tomahawk de bœuf, facturée 65 €). La prochaine étape transitoire pour l’enseigne spécialisée en viandes grillées se fera en janvier 2024, lors de la présentation de son nouveau décor.

PARTAGER