Dans le cadre des élections législatives, le SNBi propose ses réclamations à tous les partis politiques.
À l’heure des élections législatives qui approchent, le Syndicat National des Brasseries indépendantes (SNBi) dévoile ses revendications aux partis politiques. Quelques mois plus tôt, le syndicat avait alerté le gouvernement sur leur situation catastrophique en posant leurs revendications. Désormais, les brasseries indépendantes en appellent à tous les candidats, tous partis confondus. Depuis les crises du Covid-19, de l’énergie, et l’inflation que traverse le pays, une brasserie sur dix menace de fermer. De plus, elles dénoncent la passivité du gouvernement envers les brasseries artisanales, alors que les viticulteurs et les pêcheurs bénéficient d’aides.
Les revendications du SNBi
Le SNBi revendique une aide de 20 millions d’euros pour soutenir la trésorerie des brasseries artisanales. L’augmentation des tarifs de l’énergie et des matières premières a vidé leurs caisses. Les droits d’accises sur l’alcool font également débat, les brasseurs souhaitant payer les mêmes droits que les viticulteurs. Selon le syndicat, ces droits d’accises sont trop importants par rapport à la teneur en alcool de leurs boissons. Le SNBi se sent lésé par rapport aux viticulteurs et réclame, depuis 2018, une dispense de vente au même titre que ces derniers. Pour finir, la mesure phare du syndicat reste la revalorisation de la consigne du fût de bière. Depuis un décret datant de 2001, la consignation des fûts de bière est valorisée à 30 €, or les brasseurs demandent une revalorisation à hauteur de 70 € afin d’éviter les vols.
Selon le SNBi, ces demandes se doivent d’être entendues pour la survie de la profession. Elles permettraient de sauver les petites structures et les emplois de près de 6.500 personnes.