Umih : un fauteuil convoité

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Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris, réagit à l’actualité et aux élections à l’Umih.

Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l'Auvergnat de Paris. Crédits : Au coeur du CHR.

Après 12 ans de présidence confé­dérale à l’Umih, le célèbre tandem constitué par Roland Héguy et son vice-président Hervé Bécam s’apprête à passer la main. Douze années, ce n’est pas rien et cela constitue d’ail­leurs un record de longévité au sein du syndicat de la rue d’Anjou. D’aucuns se souviennent de l’inénarrable André Daguin qui marqua l’organisation syndicale de son empreinte avec des dossiers majeurs comme celui de la TVA.

Après une réélection puis une prolongation de son mandat, Roland Héguy est parvenu à rester plus long­temps en place qu’André Daguin. Ces deux dernières années, l’action de Roland Héguy et d’Hervé Bécam s’est concentrée sur la crise sanitaire. Les organisations syndicales n’ont pas chômé et, après cet épisode dont on mesure encore les conséquences économiques, le duo se dit soulagé de pouvoir se retirer des affaires. Si les deux hommes se gardent bien de se prononcer en faveur de l’un des cinq binômes candidats, ils appellent de leurs vœux un rapprochement entre l’Umih et ses syndicats associés et le GNI. Parler d’une seule voix a prouvé son efficacité durant la crise sanitaire.

L’issue de cette élection apparaît bien incertaine et les candidats affichent des profils très variés. Bien avisé celui qui est en mesure de prédire les résultats du scrutin. Ce dernier verra s’affronter différentes visions de la profession. Des outsiders tels que Stéphane Manigold et le médiatique Thierry Marx parviendront-il à faire la différence face à des profils solide­ment implantés comme Laurent Duc, Alain Grégoire et Bernard Marty ? Réponse le 27 octobre prochain.•

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