Un nouveau syndicat patronal voit le jour

  • Temps de lecture : 2 min

Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris, réagit à l’actualité et à l’annonce de la création d’un nouveau syndicat.

Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l'Auvergnat de Paris. Crédits : Au coeur du CHR.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, le congrès du Groupement national des indépendants (GNI) bat son plein à Lyon. L’événement, organisé les 14 et 15 novembre derniers, se révèle être un cru particulier puisqu’Hervé Dijols, président du Syndicat national de la restauration thématique et commerciale (SNRTC), Didier Chenet, président du GNI, ainsi qu’Emmanuel Saussard, président du Syndicat national de la restauration publique organisée (SNRPO), ont annoncé, le 14 novembre au soir, une fusion qui va déboucher, à l’horizon 2023, sur la création d’un nouveau syndicat patronal représentatif au sein de la profession. « Nous avons décidé de fondre nos organisations dans une seule et nouvelle organisation. Nous allons mutualiser tous nos moyens, partager nos forces, nos ambitions au service de la profession, sous toutes ses formes », a sobrement expliqué Didier Chenet.

La nouvelle entité répond au nom de GHR, pour Groupement des hôtelleries et restaurations de France. Ce projet de fusion a été voté à l’unanimité par les membres SNRTC et du SNRPO. Auparavant, les trois structures (GNI, SNRTC et SNRPO) n’étaient que des syndicats associés. À l’avenir, ils ne parleront qu’à l’unisson et évolueront ainsi au sein des mêmes instances syndicales. Le GNI, au regard de son poids supérieur en comparaison des deux autres organisations affiliées, devrait détenir la moitié de la représentation, quand les deux autres structures se partageraient l’autre moitié. Nous aurons l’occasion de revenir plus en détail sur les enjeux de la naissance d’un tel syndicat dans un prochain numéro de L’Auvergnat de Paris.

PARTAGER