Portrait de de Nicolas Ribier, un éleveur de volaille passioné

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Nicolas Ribier est un éleveur de volaille, en Auvergne. Cette filière connaît un boom sur le marché haut de gamme.

Nicolas Ribier
Nicolas Ribier est un éleveur de volailles. Crédit : Jean-Michel Déhais / Au coeur du CHR

Nicolas Ribier fait partie des 370 éleveurs impliqués dans la filière. Il a pris récemment la suite de son père à la tête de la structure familiale de 60 ha, l’EARL Ribier. Il conduit un troupeau de 30 charolais, mais s’engage de plus en plus dans l’élevage de volailles. Chez lui, quatre poulaillers sont dédiés aux volailles fermières. Il s’agit de structures bâties, pouvant abriter 4 400 volatiles avec une densité maximale de 11 poulets/m2.

Ces volailles sortent durant la journée et bénéficient d’un parcours libre de près de 1 ha. En reprenant l’EARL durant le confinement, Nicolas a créé deux poulaillers avec à la clé un investissement de 90 000 € par structure. Dans chaque bâtiment, compte tenu des périodes de désinfection et de mise au repos de l’installation, l’éleveur ne peut conduire que 2,5 lots de poulets/an. En moyenne, il faut 3 kg d’aliments pour produire 1 kg de poulets. Ainsi 4 400 volailles absorberont 27 tonnes d’aliments pour pouvoir être abattues. Pour mener à bien son entreprise, Nicolas doit optimiser sa productivité en amenant un maximum de volailles à un poids de 2,2 à 2,4 kg, en 81 jours, tout en dépensant le minimum de nourriture.

Il veille également à éviter les antibiotiques au profit de méthodes naturelles, suivant ainsi les consignes du Syvofa. Il doit aussi appliquer des mesures d’hygiène importantes pour éviter toute mortalité excessive. Tous ces éléments sont pris en compte par Force Auvergne pour calculer la rémunération de l’éleveur. Nicolas Ribier, qui parvient à gagner 1 € par volaille, se satisfait de son sort. Mais son engagement dans la filière ne s’arrête pas là. Il a largement participé sur son exploitation au programme de biodiversité encouragé par le Syvofa, qui a permis de planter 6 000 arbres et 13 km de haies. C’est enfin l’un des pionniers du développement des ruchers en marge des élevages. Il en possède désormais 14 et initie les autres éleveurs à l’apiculture. À l’EARL Ribier, on trouve tous les formats d’animaux du charolais, de l’abeille en passant par le poulet.

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