La journée internationale sans viande rappelle qu’il est nécessaire de réduire sa consommation pour limiter son impact environnemental.
Le 20 mars est la journée internationale sans viande depuis 1985. Chaque année, le grand public est invité à réfléchir à la fréquence de consommation de produit carné dans son quotidien et à réduire sa part dans son alimentation globale. L’enjeu est de taille : en moyenne, 286,2 millions de tonnes de viande sont consommées chaque année. Si les Américains sont en tête, les Français sont 28% à « consommer trop de viande », selon l’INRAE (l’Institut national de la recherche agronomique). Et ces habitudes alimentaires ont des impacts sur la santé à long terme et sur la planète. En effet, l’élevage est une source d’émissions de polluants atmosphériques. Il représente environ 14,5% des émissions de gaz à effet de serre, selon Greenpeace.
Des solutions alternatives
Il existe de nombreuses alternatives inventées par des industriels pour se rapprocher au maximum de l’aspect et du goût de la viande. Par exemple, les burgers végétaux rencontrent un véritable succès dans les restaurants. Les laboratoires de recherche commencent même à reproduire la viande in vitro. Un rapport d’information du Sénat plaide d’ailleurs pour renforcer les investissements publics sur ce secteur.
