Une saison sous le signe de l’inflation, selon le GHR

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Alors que la saison touristique touche à sa fin, le GHR alerte sur le fait que si elle a été globalement bonne, elle s’est déroulée sous le signe de l’inflation. Le syndicat compte désormais sur l’arrière-saison.

Saison touristique
Saison touristique. Crédit : Unsplash.

Le budget vacances a diminué à cause de l’inflation, assure le Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR). En effet, le syndicat enregistre un taux d’occupation moyen dans l’hôtellerie similaire à l’année dernière, mais qui reste en deçà de 2019, année de référence. L’organisation patronale estime par ailleurs que les Français ont adopté des réflexes anti-inflation. « [Ils ont] opté pour des vacances moins loin, moins longues et surtout moins chères », assure Didier Chenet, président du GHR. De même, dans l’hôtellerie, les réservations en direct ont été plus élevées, afin d’éviter les commissions des plateformes.

Une inflation qui inquiète

Si le GHR concède que le chiffre d’affaires des restaurateurs et des cafetiers est resté stable, c’est en raison de l’inflation des prix. « Ils ont dû en effet répercuter sur les additions la hausse des matières premières, des salaires et de l’énergie », assure le syndicat. Cette bonne saison et cette stabilité des recettes ne peuvent cependant pas effacer que les charges d’exploitation très élevées réduisent les marges et « menacent même certains dans leur activité ».

« Tous les professionnels comptent sur une bonne arrière-saison et notamment la Coupe du monde de rugby pour maintenir et même développer leur activité, c’est indispensable afin de faire face aux échéances et notamment au remboursement des PGE dans un contexte de diminution des marges », souligne Didier Chenet.

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