Metro France remet les plaques Michelin aux lauréats d’Île-de-France

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Les chefs et restaurateurs franciliens récompensés par le Guide Rouge ont reçu, ce 17 avril, leur plaque au Pavillon Dauphine (Paris, 16e).

Audrey Samson, sous-cheffe du restaurant Louis (Paris, 9e)

Depuis 2016, le Guide Michelin est associé à Metro France pour organiser cette remise. Les chefs, les gérants et les équipes des établissements primés par le Guide rouge peuvent ainsi se rencontrer, et récupérer la plaque précisant le niveau de leur récompense. Des plaques fabriquées par Michelin et remises par les équipes de Metro France, qui organisent partout en France ces événements depuis de nombreuses années.

Ce lundi 17 avril, la salle de réception du Pavillon Dauphine (Paris, 16e) accueillait donc plusieurs lauréats franciliens de l’édition 2023 du Guide Michelin. Outre les tables étoilées (94 restaurants une étoile, 15 deux étoiles et 9 trois étoiles), cette réunion festive conviait également – pour la première fois – les bénéficiaires (46 distinctions) du Bib gourmand.

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Cette cérémonie conviait tous les bénéficiaires d'une distinction au Michelin, dont les Bib gourmands.

LÎle-de-France est « la région la plus prolifique de France », a précisé Tommy Maussin, vice-président et directeur Europe du Michelin. « Notre rôle est de promouvoir la gastronomie et continuer à innover », en célébrant notamment « des jeunes talents » et « la diversité », a ajouté le représentant du prestigieux guide.

« C’est une fierté et il faut continuer »

« C’est une super expérience, confie Clément Gélard, chef du bistrot Les Petits Parisiens (Paris, 14e), récompensé au Michelin (Bib gourmand) après une vingtaine d’années d’exercice en cuisine. « J’avais eu le concours Jeunes Talents Gault & Millau, mais au Michelin c’est la première fois. C’est une fierté et il faut continuer », explique Clément Courtemanche, 31 ans, chef de la même enseigne bistronomique, à Suresnes (Hauts-de-Seine), également récompensé d’un Bib.

« Je suis très contente. J’avais déjà travaillé dans un étoilé mais à un poste moins honorifique. Là, je suis fier, lance Audrey Samson, 24 ans, sous-cheffe du restaurant Louis (Paris, 9e). L’année dernière, je suis arrivée en janvier au restaurant, ce qui fait que l’étoile n’était pas forcément la mienne. Mais aujourd’hui, mon chef [Stéphane Pitré, NdlR] me remercie beaucoup.»

Titulaire d’une étoile dans le Guide Michelin depuis 2018, le chef italien Massimo Tringali – de la table Armani Ristorante (Paris, 6e) – voit cette récompense avant tout comme une responsabilité. « Il faut faire attention. Comprendre ce que cela veut dire d’être étoilé Michelin : c’est bien choisir les ingrédients et être responsable. Nous avons également trois écotables [plus au niveau du label de restauration durable, décerné par l’association Écotable]. Ça fait un an et demi que nous travaillons sur cela. »

Pour le chef transalpin, l’ambition de décrocher une étoile verte dans le Guide Rouge entre dans la logique des choses entreprises désormais par son établissement. « Mais à Paris c’est un peu plus compliqué, même si on cherche à faire le maximum. J’ai vu qu’il n’y avait pas beaucoup d’étoiles vertes ici. Je pense que c’est plus facile de l’obtenir à la campagne », poursuit Massimo Tringali, ancien second du Casadelmar**, à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud).

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