Édito : Les défis de l’Umih
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Retrouvez l’édito de l’édition du jeudi 12 décembre de l’Auvergnat de Paris, par Jérémy Denoyer.
Premier syndicat de restaurateurs en nombre d’adhérents en France, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) tenait la semaine dernière son 72e congrès à Lyon (Rhône). Face à la multiplication des problématiques et afin de sortir le secteur par le haut, l’organisation professionnelle – présidée depuis deux ans par Thierry Marx – a mis l’accent sur l’innovation. Outre les contraintes structurelles que connaissent les CHR depuis des années (le recrutement en tête), l’Umih se doit d’affronter un contexte économique et politique aussi tendu qu’instable. « Nous devons être tous soudés pour traverser cette période […]. Nous devons nous rassembler et réinventer nos métiers. Intervenir au quotidien. L’innovation doit être technologique, mais aussi sociale et environnementale », a lancé le président de la confédération, lors de son discours d’inauguration au congrès lyonnais.
Alors que plus d’une vingtaine de restaurants ferment boutique chaque jour et que l’usage du titre-restaurant est détourné au compte-gouttes de sa fonction première, la filière CHR incarne toujours – quotidiennement – un symbole de notre rayonnement culturel et pèse un point non négligeable sur l’économie nationale (7% du PIB français).
Dans l’interview qu’il nous a accordée dans cette édition, le chef étoilé à la tête de l’Umih affiche une vision proactive du secteur, se positionnant entre la sauvegarde des savoir-faire et le progrès : « De toute manière, ce qui n’évolue pas meurt ou se transforme en autre chose. »