La restauration italienne face à l’inflation, Marcel Salerno dit adieu à la Comédie… Les repères de la semaine
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La restauration italienne est dans le dur, Marcel Salerno se sépare de son fonds de commerce de la Comédie à Montpellier… Retrouvez tous les repères de la semaine, avec l’Auvergnat de Paris.
La restauration italienne victime de l’inflation : i24NEWS nous apprend que le secteur de la restauration dans la capitale italienne traverse une période de tourmente. En une semaine, 30 restaurants romains ont fermé leurs portes. Selon Claudio Pica, président de la Capitoline Fiepet Confesercenti (syndicat de restaurateurs), ce serait même 120 établissements qui pourraient fermer d’ici à la fi n de septembre. Claudio Pica explique que « si autrefois les produits pour faire une sauce amatriciana coûtaient 3 €, aujourd’hui ils sont à 5,50 € ». Certes, les prix des menus augmentent, mais les clients se découragent. « Pour moins de 12 €, il est difficile de trouver un plat de pâtes dans un restaurant romain aujourd’hui », poursuit Claudio Pica.
En baisse
Marcel Salerno, poids lourd de la restauration héraultaise, a des problèmes avec l’emplacement phare qu’il possède place de la Comédie, à Montpellier depuis 1972. Après l’avoir loué à Quick entre 1982 et 2018, il a revendu le droit au bail à un Lodarest pour 2,9 M€ assortis d’un loyer mensuel de 20.000€. Mais les deux enseignes, installées successivement par Lodarest ont connu des échecs et laissé une dette de 4 M€. Créancier de la liquidation judiciaire, l’homme d’affaires de 82 ans a assisté à son grand dépit à la vente aux enchères du fonds de commerce installé dans ses murs. C’est la SA3M, société d’économie mixte de la ville qui a remporté la vente pour seulement 425 K€.
En hausse
Éric Guérin, chef propriétaire de la Mare aux oiseaux, à Saint-Joachim (Loire-Atlantique), vient de se voir décerner la première Marianne de la cuisine par l’association Respecte ta cuisine, qui s’engage pour une cuisine plus inclusive et solidaire. Premier label RSE du secteur, la Marianne de la cuisine est mise en place pour aider à recruter. Le procédé consiste en une autoévaluation en ligne des établissements, sur la base de 130 critères identifiés par des experts RSE, qui reçoivent ensuite un accompagnement personnalisé. L’objectif de ce label est de diminuer le turn-over dans le secteur et de favoriser un mieux- être au travail pour les salariés.
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Agnès Théodose devient directrice générale du GNI. Diplômée de la Sorbonne en journalisme bilingue et en économie-gestion, elle a commencé son parcours au sein de l’Institut français des experts-comptables où elle a été nommée déléguée générale. Après 14 ans passés dans l’institut, elle est sollicitée en 2011 pour occuper la délégation générale du SNRTC (Syndicat national de la restauration thématique et commerciale). Après avoir créé une entreprise de marketing et de communication, elle revient au SNRTC, rebaptisé GNI, pour s’impliquer dans la construction de « la première organisation professionnelle du secteur des CHR ». L’un de ses chantiers majeurs est la transition écologique.
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Sébastien de Courtivron rejoint Covivio Hotels en qualité de directeur général adjoint. Âgé de 42 ans, il a commencé sa carrière au sein du groupe Eurodisney avant d’intégrer AccorHotels en 2007, où il a exercé plusieurs fonctions. Sébastien de Courtivron a notamment dirigé le Pullman Paris Bercy. Depuis 2019, il était directeur régional Europe de l’Ouest chez Radisson Hotel Group, chargé de la France, la Belgique et l’Espagne. L’homme aura pour objectif de gérer et de développer le portefeuille d’hôtels détenus en murs et fonds. Le groupe Covivio dispose de 325 hôtels, loués ou exploités par les principaux opérateurs européens et internationaux, valorisés 6,7 Md€.
L’info insolite de l’Auvergnat de Paris
Ils ont des chapeaux jaunes les Lozériens : Le 15 août, les habitants de Rieutort-de-Randon (Lozère) et des environs ont mis à profit ce jour férié pour battre le record du monde de la danse des canards . Le précédent record, établi dans le Finistère, avait rassemblé 572 danseurs. Sébastien Coulomb, président des Traileurs de Randon, organisateur de l’événement, est parvenu à réunir plus de 1 000 personnes. Encore faut-il préciser qu’il a exclu un certain nombre de volontaires faute de pouvoir leur fournir un chapeau jaune indispensable pour donner une dimension colorée à un événement d’une telle portée culturelle. Sébastien Coulomb ne veut pas s’arrêter là. L’année prochaine, il entend s’attaquer à un nouveau record, mais avec une danse différente et un chapeau rose de rigueur. La Lozère n’est plus ce qu’elle était !
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La citation de la semaine
« Il y a toute une jeune génération qui arrive derrière. Il arrive un jour où vous arrêtez de monter la colline et vous descendez gentiment de l’autre côté… Ce qui me fait me lever le matin, c’est de pouvoir donner l’exemple à mon équipe. En étant présent, on résout beaucoup de problèmes. »
Le chiffre de la semaine
C’est le montant atteint, en euros, par la vente aux enchères d’Artcurial du mobilier du Four Seasons Hôtel George V, à Paris. L’événement s’est déroulé les 7 et 8 septembre dernier, sous le marteau de Stéphane Aubert, et a ainsi rapporté 873 896 €, soit trois fois l’estimation initiale. L’aménagement de ce palace au style Arts Déco avait été confié au célèbre architecte et décorateur d’intérieur Pierre-Yves Rochon. Parmi les pièces d’exception qui ont été vendues aux collectionneurs, on peut citer l’un des lots phares de la vente, Le Voyage de l’Empereur, une imposante tapisserie d’après Jean-Baptiste Blain de Fontenay et Guy Louis Vernansal dit Le Vieux, s’est envolée à 111 520 € frais inclus. On peut aussi noter la vente d’un important tapis de style Louis XIV à 11 808 € frais inclus.
