Édito : les 12 coups du doute

Le réveillon du nouvel an est parfois perçu comme une figure imposée pour les professionnels du CHR. S’ils choisissent toutefois de l’honorer, cette soirée est globalement une source de rentabilité. Mais elle nécessite la plupart du temps une organisation particulière : menus spécifiques, invitation d’un chef, animation, spectacle, orchestre, décoration, renfort de personnel…

Pour cette nuit de la Saint-Sylvestre, les touristes – notamment étrangers – ont pour habitude de réserver plusieurs mois à l’avance le dîner qu’ils souhaitent s’offrir. Ainsi, une part non négligeable des tables ouvertes le 31 décembre sont déjà réservées. Et à en croire les derniers chiffres de la plateforme The Fork, la tendance s’annonce plutôt favorable. En effet, le nombre de réservations dans les restaurants français est en hausse de 39 %, par rapport à 2019, sur la période des fêtes. Et selon ces premières statistiques, Paris est plébiscité. Elle est la ville qui enregistre le plus de réservations, après Strasbourg (Bas-Rhin) et Lyon (Rhône).

De plus, à elle seule, la capitale regroupe quatre des cinq restaurants hexagonaux les plus sollicités à cette période. Malgré ces nouvelles réjouissantes, il est difficile d’anticiper le comportement de la clientèle francilienne. Celle-ci décide souvent de son programme du nouvel an dans les derniers instants. Bien que les Français ne fassent pas – ou peu – d’arbitrage pécuniaire à cette période, le niveau élevé des prix pratiqués cette année pourrait en dissuader certains de s’attabler au restaurant.