Édito Sirha Omnivore : cuisine ouverte

  • Temps de lecture : 2 min

Retrouvez l’édito sur le Sirha Omnivore de l’édition du jeudi 5 septembre de l’Auvergnat de Paris, par Jérémy Denoyer.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

La jeune cuisine, célébrée dès ce dimanche au Sirha Omnivore, gagne en maturité. Le festival qui lui est dédié fêtera, en effet, ses 19 ans lors de sa prochaine édition au Parc floral (Paris 12e). À l’instar de son écosystème, la restauration a largement évolué depuis la création, en 2006, de l’Omnivore (devenu Sirha Omnivore). Malgré des invariants, les métiers de la restauration ont connu des transformations notables, en cuisine comme en pâtisserie. De nouvelles offres et des concepts – originaires parfois d’autres cultures de la table – ont investi nos restaurants et nos bistrots. La restauration est également tributaire des changements de consommation : une alimentation plus responsable (biologique, essor du végétal, provenance des produits) ou encore une appétence grandissante pour les bières artisanales ou les cafés de spécialité.

Par ailleurs, la relation entre les chefs fut longtemps inexistante. Au même titre que celle entre les cuisiniers et leur environnement extérieur. « Avant, le monde de la cuisine était fermé, avec une volonté des chefs de ne pas montrer, de ne rien divulguer. En cela, Omnivore a cassé les codes », estime aujourd’hui Luc Dubanchet, fondateur et directeur du Sirha Omnivore. La cuisine offre désormais des perspectives à des profils plus diversifiés. Une tendance que le Sirha Omnivore souhaite continuer à soutenir et à mettre en évidence : « Il joue toujours ce rôle d’incubateur pour la nouvelle génération, avec une programmation de tête chercheuse, ouverte. »

PARTAGER