Une année entre inflation et sobriété

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Hausse des prix des matières premières, pénurie, crise de l’énergie… En 2022, les restaurateurs ont dû faire face à de nombreux bouleversements, mettant à mal leurs affaires.

Photo d'illustration restaurant.
Photo d'illustration restaurant. Crédit : Unsplash.

La situation mondiale a poussé les CHR dans une situation tendue en 2022. Dès les premiers jours de la guerre en Ukraine, les prix de centaines de matières premières ont flambé. En premier lieu, les céréales, le blé et le colza. L’arrêt des exportations de grains ukrainiens et russes a créée pénurie et inflation. La tonne de blé meunier a même atteint son plus haut prix historique à la mi-mai, à 438 €. Elle est ensuite passée sous la barre des 300€ en décembre, retrouvant son niveau de la fin de février, mais affichant toutefois une hausse de 20 % sur un an.

Crise de l’énergie

Dans le domaine de l’énergie, les prix du gaz ont bondi de manière inédite. Les chiffres sont sans équivoques : les prix ont oscillé en moyenne entre 100 et 125€ le mégawattheure, alors qu’ils évoluaient auparavant entre 20€ et 30€.

Les cours de l’électricité se sont également emballés, avant de baisser et revenir sous les 300€ le mégawattheure. Alors que de nombreux professionnels du secteur déplorent une hausse sans précédent de leur facture de gaz et d’électricité, ils sont appelés à la sobriété par le Gouvernement.

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